Photo : Judith Trudeau

Cette semaine, nous avons fait l’action tintamarre, en réaction à un recul à la table de négociation sectorielle. En effet, les porte-paroles des deux côtés de la table ont changé en début d’année 2021. Ainsi, du côté syndical, nous avons exposé, de bonne foi, les éléments sur lesquels nous nous étions entendus avant le changement de porte-paroles. Ainsi, la demande syndicale #8 s’est vue scindée en deux. Revisitons-la:

« A) Permettre aux enseignantes et enseignants non-permanents la participation au programme volontaire de réduction du temps de travail (PVRTT) sur une pleine charge session et B) l’accès au congé à traitement différé sur charge à temps complet.»

La demande unifiée a été discutée les 4 et 16 juin ainsi que les 7 et 16 octobre. Au jour du 11 décembre, elle a été scindée. La demande 8-A ne faisait pas partie d’un consensus. Nous l’avions notée. Ceci dit, la portion B de la proposition était vue de façon favorable par la partie patronale. Nous l’avions notée aussi.

Le 26 février, revirement. Cette demande 8-B ne reçoit plus l’aval de la partie patronale. En fait, c’est un argument financier qui semble l’emporter (alors que dans les faits, cette demande est à incidence nulle monétairement et est assumée par l’employé.e). L’argument invoqué : «cela pourrait se traduire par une brèche au niveau des travailleurs en santé». L’argument semble fallacieux car une permanence dans le domaine de la santé peut s’obtenir en 3 mois alors que pour les professeur.es du collège, le statut du précaire peut s’étaler, comme nous le savons, sur 15 ans.

Deuxième élément qui nous fait sourciller. Si on commence à revenir sur certains éléments sur lesquels nous nous étions entendus, est-ce à dire qu’on remet tout sur la table? Voulez-vous bien me dire à quoi a servi la dernière année?

Décourageant. Déjà que le gouvernement Legault ne semble pas vouloir régler rapidement et que selon les informations entendues, «on règle au sectoriel avant de régler au central», si on commence à reculer au sectoriel, on n’est pas sortis de l’auberge!

C’est donc ce qui explique le visuel derrière : sans mandats, on n’avance pas. Pouvons-nous parler franchement à la table pour pouvoir négocier adéquatement?

Je vous resoumets l’info-négo qui parle de cette saga!

Je vous soumets la petite vidéo de cette activité tintamarre

Prochaine action de mobilisation :

Dans le cadre de l’actuelle négociation, les membres du comité de négociation et de mobilisation vous invitent à une rencontre-causerie avec Jean-Noël Grenier, professeur de relations industrielles à l’Université Laval.

Explications ici

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Préinscription obligatoire : https://zoom.us/meeting/register/tJIrcuitqzovGNHMd2fW7219eXk3_d7wwlBg

Une fois inscrit.e, vérifiez vos courriels (incluant les pourriels) : vous y trouverez votre hyperlien personnel vous permettant de vous connecter.

Pour le comité de négociation et de mobilisation

Volet Comodal

Vous recevrez, sous peu, par la Direction des études, le guide de prestation des activités pédagogiques en mode hybride pour l’automne 2021 sous la forme de questions à répondre. En fait, il s’git d’un exercice pour que les départements s’approprient et anticipent le prochain guide. Que les membres des départements se questionnent sur les éléments qui ont fonctionné et d’autres à améliorer dans notre enseignement en mode hybride. Dans la vingtaine de questions, il y en a une sur une possibilité (ou non) d’utiliser le comodal. Soyons vigilants sur ce mode d’enseignement. À cet effet, je vous invite à lire l’excellente chronique d’école et société no 91 qui en traite.

Bonne lecture ou bonne écoute (balado)

Chronique 91 – Enseignement comodal: le mirage du « 2 en 1 »

Volet jour de la marmotte pour soins infirmiers…

«L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) lance une consultation en vue de la tenue de ses états généraux, qui auront lieu les 20 et 21 mai 2021. L’aboutissement de cette démarche est la production d’un rapport public de l’OIIQ sur la reconnaissance de la pratique infirmière. Dans la trousse préparatoire à ses états généraux, l’Ordre détermine trois thématiques, dont celle de la « Formation infirmière : pour relever les défis du 21e siècle », dans laquelle elle attaque, une fois de plus, le diplôme d’études collégiales (DEC) en Soins infirmiers. En effet, comme le stipule son plan stratégique 2020-2023, l’OIIQ demande ce que seraient les facteurs qui favoriseraient la mise en place du baccalauréat comme norme d’entrée dans la profession infirmière. Fortes de ses positions antérieures, notamment lorsqu’elle a initié la Coalition pour le maintien d’un DEC qualifiant en 2013, la FNEEQ rappelle l’OIIQ à l’ordre et réitère ses arguments en faveur du maintien du DEC comme condition d’entrée dans la profession infirmière. Dans cette perspective, nous proposons le plan d’action suivant.»

AmiEs des Soins, pour poursuivre la lecture et voir le plan d’action (rédaction de commentaires à envoyer à OIIQ), suivre le lien suivant :

Pour d’autres inspirations de commentaires, vous pouvez adapter ceux préparés par Josée Pilon, professeure en Soins du cégep de l’Outaouais :

Volet Réussite

Voici le mémoire de la FNEEQ soumis lors de la rencontre sur le chantier de la réussite, le 24 février dernier.

Décès d’un ancien

Pierre Ripeau

Nous avons appris, le 23 février dernier, le décès d’un ancien professeur de mathématiques à Lionel-Groulx, monsieur Pierre Ripeau. Toutes nos condoléances aux proches et amiEs.

Pour laisser un message aux proches.

Volet 8 mars

Judith Trudeau

Il y a des dates qui ne doivent jamais passer inaperçues. L’une d’elles est le 8 mars. Nous aurions pu écrire un énième hommage à Joyce Echaquan pour tenter de conjurer notre peine et notre indignation. Nous aurions pu faire défiler des statistiques. Je nous propose un texte étudiant que j’ai reçu à la session d’automne en Monde contemporain et cinéma. Je m’étais promise de le soumettre le 8 mars. L’étudiant en question m’a donné la permission de publier son texte de façon anonyme. Il m’a demandé de changer le nom des jeunes filles. Ce que j’ai fait. Pourquoi le soumettre? Parce que ce 8 mars, malheureusement, ce n’est pas ringard. Vous y comprendrez l’actualité du droit des femmes à la sécurité et à la dignité.

Attention, ce texte peut être déstabilisant. Les mots utilisés sont sans dentelle. Dans la partie 1 et 2 il répond à des exigences du travail demandé sur le film : «Mourir à tue-tête» d’Anne-Claire Poirier. Dans la troisième partie, il répond à la question de l’actualité (ou non) du concept de culture du viol.

Mourir à tue-tête

https://www.onf.ca/film/mourir_a_tue-tete/

Suggestions de lecture

Par Stéphane Chalifour, professeur de sociologie

Stéphane Chalifour

À venir…

15 mars : Action féministe CSN Laurentides

17 mars : 5 à 7 liberté académique

18 mars : Activité mobilisation, conférence de Jean-Noël Grenier (5 à 7)

24 mars : Assemblée générale (élections et liberté académique)