*Vous trouverez en cliquant ici une version du DVV à déposer dans les salles départementales

travail.
Fenêtre sur le travail, Photo: Judith Trudeau

Le De vive voix de décembre vous semblera peut-être costaud… Plusieurs réflexions sur le travail (l’art?) même d’enseigner ont émergé de notre quotidien. (Le texte de Guy Ferland (inédit au DVV) celui de Réjean Bergeron (paru préalablement dans le Soleil) et celui de David Santarossa (Le Devoir de philo publié le 9-10 décembre dernier). À lire aussi, un texte absolument lumineux de l’équipe école et société (FNEEQ) sur le financement des collèges. Et puis, ce même comité nous invite à revisiter différents constats issus des États Généraux de l’Enseignement Supérieur (ÉGES) à partir d’un outil interactif : la pieuvre de l’économie du savoir. Et nous n’avons pas encore parlé  de la PIGEP, du projet de loi 62, loi favorisant le respect de la neutralité religieuse de l’État, ni de l’élection d’un des nôtres (Michel Milot) au poste de délégué à la coordination du Regroupement Cégep….

Bonne lecture!

Judith Trudeau, responsable à l’information pour le SEECLG


Le monde change, l’enseignement aussi

par Guy Ferland, professeur de philosophie au Collège Lionel-Groulx de Ste-Thérèse.

Depuis un peu plus de 25 ans, le métier d’enseignant a bien changé, même s’il reste fondamentalement un rapport de confiance entre un pédagogue et ses étudiants. Trois éléments importants ont transformé la tâche des éducateurs de tous les niveaux au cours des dernières décennies. (Pour lire la suite de l’article: Le monde change l’enseignement)


Proposition de lecture de Stéphane Chalifour, professeur de sociologie au Collège Lionel-Groulx 

Le Lab-École et le dernier enseignant

par Réjean Bergeron, professeur de philosophie au Cégep Gérald-Godin

Mon intention ici n’est pas de faire la énième critique du Lab-École mais plutôt de regarder ce projet, lancé par le ministre de l’Éducation, comme le symptôme très révélateur d’un mal qui est en train de contaminer notre système d’éducation, et qui consiste à s’intéresser avant tout au contenant plutôt qu’au contenu, au paraître plutôt qu’à l’être, à la matière plutôt qu’à l’esprit et au comment plutôt qu’au quoi enseigner. (Pour lire la suite de l’article: Le lab-école et le dernier enseignant)

Capsule sur l’éducation post-secondaire, Second regard.


Proposition de lecture de Judith Trudeau, professeure de science politique au Collège Lionel-Groulx

Un enseignement pour sortir l’élève de sa quotidienneté

par David Santarossa, étudiant à la maîtrise en philosophie à L’Université de Montréal

Albert Camus aurait préconisé une école où l’enseignant transmet un savoir «exotique»

Le Devoir de philo

Albert Camus est mort le 4 janvier 1960 dans un accident de voiture alors qu’il n’avait que 47 ans. Cette fin abrupte et précoce empêcha Camus de conclure Le premier homme, qui fut publié à titre posthume en 1994. L’état fragmentaire du texte gêne la lecture et certains mots illisibles sur le manuscrit original ont été tout simplement supprimés de la version publiée. Cet ultime opus est un texte à caractère autobiographique et Camus y raconte dans le chapitre « 6bis, L’école » sa relation avec Louis Germain, son instituteur à l’école primaire, qui aura marqué son parcours personnel comme son oeuvre littéraire. Pour poursuivre la lecture de l’article: Un enseignement pour sortir l


Consultation sur le mode de financement des cégeps

Document de réflexion proposé par le comité école et société de la FNEEQ, comité dont fait partie notre collègue Isabelle Pontbriand, professeure de littérature au Collège Lionel-Groulx.

À l’instar des autres institutions publiques québécoises, le réseau collégial a été passablement malmené par les compressions budgétaires austéritaires. Les États généraux de l’enseignement supérieur (ÉGES) de mai 2017 ont permis de mesurer les conséquences du sous-financement des cégeps, en particulier sur leur capacité de réaliser leurs missions.

Pour lire la suite du document de réflexion: 2017-11-28 Consultation_financement des cegeps_comite ecole et societe


La pieuvre de l’économie du savoir

Synthèse des États généraux de l’enseignement supérieur (ÉGES), comité école et société, automne 2017. 

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12 décembre 2017, Chronique 81 du comité école et société

«Gouvernance», «clientèle étudiante», «internationalisation», «assurance qualité»…: un nouveau lexique, de nouveaux concepts ont intégré le milieu de l’enseignement supérieur depuis plus d’une vingtaine d’années. Autant de petits pas qui nous ont progressivement entraînés vers une autre vision de l’éducation. Inoffensif en apparence, ce glissement a entraîné une nouvelle approche du savoir, une nouvelle conception de l’enseignement et de sa «gestion», une nouvelle définition des principaux acteurs de l’enseignement supérieur, étudiantes et étudiants y compris. Le premier rendez-vous des États généraux de l’enseignement supérieur (ÉGES) de mai 2017 a permis de mettre en lumière les liens entre ces divers éléments et de porter un regard éclairé sur ce modèle tentaculaire maintenant bien ancré en enseignement supérieur: l’économie du savoir. (Pour lire la suite de cette chronique : 12 décembre 2017)

(Pour accéder à l’outil interactif, cliquez sur La pieuvre) 

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Dans l’ordre habituel : Isabelle Pontbriand présentant la pieuvre de l’économie du savoir, comité école et société, Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ, Ricardo Penafel, comité école et société et Sylvain Marois, vice-président du regroupement université, photo prise lors du conseil fédéral 7 décembre 2017.

Quelques pistes de réflexion sur le projet de PIGEP

préparé par le comité exécutif

Le 29 novembre dernier se tenait un Conseil syndical élargi ayant à l’ordre du jour une présentation de la Politique institutionnelle de gestion et d’évaluation des programmes (PIGEP) et une analyse préliminaire de cette politique. Présentée dans un premier temps par un membre enseignant du sous-comité d’élaboration de la politique, Sébastien Gendron (chimie), les membres ont ensuite été invitéEs à une réflexion sur ce projet de politique. Trois grands axes ont été dégagés.

(Pour lire la suite de ce texte : Quelques pistes de réflexion sur le projet de PIGEP, 4)


Projet de loi 62 : prendre position

par Judith Trudeau

La composition étudiante n’est évidemment pas homogène d’un collège à l’autre. Ainsi, enseigner au Vieux Montréal et enseigner et à Lionel-Groulx, cela ne veut pas dire la même chose. Les étudiantEs devant nous ne sont pas les mêmes, n’ont pas le même parcours ni les mêmes réalités.

Alors que j’étais moi-même étudiante en science politique, j’ai, dans mon parcours universitaire, assisté à certains conflits mondiaux à l’intérieur des salles de classe. Je me souviens en plein conflit rwandais en 1994, des collègues tutsis et hutus en venir presqu’aux coups. À peu près la même situation entre israéliens et palestiniens. Le monde et ses conflits venaient discourir et débattre ; s’incarnaient via les citoyens en formation. Laboratoire de science humaine formidable.

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Manifestation au Forum social mondial, Tunis, 2013, photo: Judith Trudeau

Préambule pour parler de l’application problématique du projet de loi 62, loi favorisant le respect de la neutralité religieuse de l’État. En regroupement Cégep et au Conseil fédéral de la semaine dernière, nos collègues de John-Abbott nous ont interpellés sur la difficulté pour les professeurEs d’interpréter et d’appliquer cette loi.

Prenons le temps de lire la Loi 62_neutralité religieuse de l’État et de comprendre  l’avis juridique de la CSN : PL62_Neutralité religieuse_Petit bulletin 28 novembre 2017. Ainsi, nous serons mieux à même de réfléchir sereinement et de débattre ultérieurement sur ce que cela peut vouloir dire à Lionel-Groulx. L’heure est à la relecture des  Charles Taylor, Gérard Bouchard, Will Kymlicka, Yollande Geadah, Djemila Benhabib (et autres) qui nous mèneront à réfléchir aux différents modèles d’intégration. Sociologues, anthropologues, philosophes, nous aurons besoin de vos lumières.


Court métrage fait par le CISO

(Centre international de solidarité ouvrière)

Voici la proposition d’une rencontre improbable entre le secteur informel et la syndicalisation. Lieu : Burkina Faso. Bon visionnement!


De Lionel-Groulx à la FNEEQ

Toutes nos félicitations à notre collègue Michel Milot qui a été élu la semaine dernière au poste de coordonnateur du regroupement Cégep. Ta fougue, ton organisation à toute épreuve et ton dévouement pour la cause syndicale font de toi un ajout inestimable à cet exécutif. Nous te souhaitons la meilleure des chances.

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Fin d’une époque? Michel Milot, secrétaire général du SEECLG et Michel Louis Beauchamp, directeur général du collège, dîner de Noël.

 

Michel
Michel Milot qui redonne sa clef du F-202 à Claudia Chartier… 18 décembre 2017.

 Joyeuses fêtes à tous et toutes!

 

 


À venir …

  • 15 au 21 décembre: Journées d’évaluation
  • 20 décembre: Assemblée générale au D-415 suivi d’un dîner
  • 25 au 29 décembre : Fériés, période des fêtes
  • 29 décembre avant 16h : Remise des notes dans colnet
  • 16 janvier : Dîner des retraitéEs