De la belle visite de Josée Déziel et de Héloïse Moisan-Lapointe du comité de négo 2023.
AG du 23 mars 2022

PRÉCAIRES C’EST L’HEURE DE REMPLIR VOTRE FORMULAIRE A

Vous avez des questions? Allez aux Ressources Humaines. Vous avez toujours des questions? Venez au F-202 😉

DATE LIMITE : 1 ER MAI 2022

Disponible sur Paie.net

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FRONT COMMUN!

Par Yves de Repentigny, vice-président FNEEQ, responsable du regroupement Cégep

Nous y voilà!

Yves de Repentigny

Nous annonçons aujourd’hui la création d’un front commun en prévision de la prochaine négociation du secteur public. Cinquante ans après le tout premier Front commun de 1972, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec (FTQ) ont choisi d’unir leurs forces afin de négocier d’une même voix.

Bien sûr, avant d’en arriver à annoncer cette entente, il a fallu travailler en amont afin de s’entendre sur les grands principes qui orienteront nos travaux.

Réunis dans le cadre d’instances conjointes en février dernier, vous avez adopté une orientation générale de négociation en nous mandatant pour harmoniser cette dernière avec les autres centrales en compagnie desquelles nous formerions possiblement un front commun.

Le travail demandé a été fait. Cette orientation générale s’incarne dans de grands principes convenus en front commun :

Que dans le cadre de la prochaine négociation, l’accent soit mis tant sur l’amélioration des conditions de travail et de pratique que sur l’amélioration des conditions salariales. Que les principes sous-jacents aux demandes salariales :

§  Assurent un enrichissement réel pour l’ensemble des personnes salariées en prévoyant des hausses supérieures à l’inflation et une protection du pouvoir d’achat;

§  Visent un rattrapage salarial général pour l’ensemble des personnes salariées par rapport à d’autres secteurs d’activité et à d’autres marchés afin de favoriser l’attraction et la rétention;

§  Portent une attention aux inégalités face à l’inflation et au revenu de base pour les personnes salariées les moins bien payées du secteur public;

§  Portent une attention aux salaires d’entrée;

Que les revendications sur la retraite soient élaborées dans une perspective d’amélioration de la qualité de vie à la retraite et de maintien des acquis des régimes actuels, tout en se préoccupant de la pérennité du régime de retraite et du taux de cotisation. De plus, qu’elles prennent en considération différents éléments, dont la rétention du personnel expérimenté sur une base volontaire.

Que les demandes s’appuient sur une analyse de conjoncture et un cadre stratégique sur lesquels les organisations signataires se seront entendues.

Que le rythme et le règlement de la négociation des matières de table centrale tiennent compte du déroulement des négociations aux tables sectorielles, notamment sur les enjeux nécessitant l’ajout de ressources financières.

En plus des revendications sur le salaire et la retraite, c’est en front commun que nous négocierons de manière coordonnée les matières suivantes : les droits parentaux, les disparités régionales, la durée de la convention collective et toute autre matière ou demande particulière dont conviendra le Front commun.

Nous vous demandons de ne pas transmettre cette information à vos membres pour l’instant. Une communication officielle à leur intention sera disponible dans les prochains jours. Demeurez à l’affût.

Solidarité!

Pour Yves de Repentigny

Vice-président responsable du regroupement cégep

Le point sur le projet de loi no 96 et la Charte de la langue française

4 avril 2022

Le projet de loi no 96 a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Vous avez sans doute vu passer, dans les médias et les réseaux sociaux, des lettres d’opinion, des pétitions et des positions adoptées par plusieurs syndicats de personnel enseignant de cégep en assemblée générale. À travers toutes ces prises de parole, nous croyons qu’il est important de préciser la position de la FNEEQ dans ce débat et d’en expliquer les fondements.

Position de la FNEEQ

Dans les faits, le projet de loi no 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, a été déposé à l’Assemblée nationale par Simon Jolin-Barrette, ministre responsable de la Langue française, il y a plus de dix mois, le 13 mai 2021. Trois semaines plus tard, le 3 juin, dans le cadre du congrès de la FNEEQ, il y a eu présentation des principaux enjeux liés à ce projet de loi ainsi qu’une première analyse de ses impacts sur l’enseignement supérieur, touché par des changements importants, particulièrement pour les huit syndicats de collèges anglophones affiliés à la fédération. Afin d’approfondir la réflexion, de permettre la consultation et de prendre position en vue de la commission parlementaire devant débuter à la fin du mois de septembre, la FNEEQ a convoqué ses 102 syndicats à un conseil fédéral extraordinaire le 3 septembre. Le débat a duré une journée entière et la position adoptée a été guidée par quatre principes, à savoir : la défense et la protection des emplois, la défense et la promotion de la langue française au Québec, la dénonciation de la concurrence entre les établissements collégiaux et universitaires et la défense du développement cohérent du réseau des cégeps et des universités.

À l’image de la société québécoise, nos membres ont défendu des points de vue diversifiés sur cette question aux multiples facettes. En fin de journée, l’assemblée du conseil fédéral a adopté une position qui vise un équilibre et qui se veut rassembleuse. Malgré plusieurs réserves à l’égard de certaines mesures, nous croyons que le projet de loi no 96 respecte, dans sa forme initiale, les quatre principes énoncés ci-dessus. Si l’on considère l’accroissement de 23 % des effectifs étudiants prévu dans la province au cours des neuf prochaines années, les dispositions inscrites dans le projet de loi vont mettre fin au développement chaotique du réseau des cégeps, et permettront de rétablir un équilibre entre les collèges anglophones et francophones par la réduction graduelle du poids relatif des premiers tout en maintenant les postes actuels des enseignantes et des enseignants.

En somme, la FNEEQ considère qu’il s’avère nécessaire d’apporter des modifications à la Charte pour défendre et promouvoir le français, mais l’imposition des articles 72 et 73 aux établissements collégiaux publics et privés (qui réserverait l’enseignement en anglais exclusivement aux ayants droit) n’est pas souhaitable tant pour des motifs de protection des emplois qu’en raison des limites structurelles du réseau, particulièrement à Montréal. À cet égard, l’application de la loi 101 aux cégeps engendrerait notamment un déplacement massif d’étudiantes et d’étudiants qui dépasserait largement la capacité d’accueil des collèges francophones. Il en résulterait nécessairement des pressions accrues pour l’enseignement à distance ou pour l’éclatement du cadre horaire habituel – où les cours se terminent à 18 h – dans le contexte où le Conseil du trésor ne souhaite pas financer totalement la construction de nouveaux espaces (PQI, 2022). Il y aurait également un impact certain sur le plan de la sécurité d’emploi, soit par un déplacement des enseignant-es permanent-es des cégeps de langue anglaise vers les établissements de langue française avec les supplantations qui y seraient associées, soit par une augmentation des coûts de cette sécurité d’emploi en raison de la protection salariale, le personnel des cégeps anglophones n’étant pas tenu de se déplacer dans des collèges francophones. Le cas échéant, il risquerait d’y avoir des incidences sur les négociations à venir. Compte tenu de ce contexte, nous jugeons la position adoptée par le conseil fédéral en septembre 2021 réaliste et solidaire. 

Il est en outre important de rappeler que la position de la FNEEQ concorde avec celle de la CSN. Il faut, à cet égard, considérer également les modifications apportées à la loi pour améliorer le statut du français comme langue du travail.

Rebondissements en commission parlementaire 

En fonction de cette position, la FNEEQ a rédigé un mémoire qu’elle a soumis à la Commission de la culture et de l’éducation, responsable du cheminement du projet de loi no 96. Il y a eu neuf séances de consultations particulières entre le 21 septembre et le 7 octobre 2021, la CSN ayant été invitée à faire une présentation le premier jour. Le projet de loi est passé à l’étape de l’étude détaillée à partir du mois de novembre et, à ce jour, cette dernière se poursuit. La lenteur du processus s’explique autant par le très grand nombre d’articles (plus de 200 !) qui le composent que par les joutes politiques auxquelles se livrent le gouvernement et les partis d’opposition.

Après avoir laissé planer un doute sur l’extension des articles 72 et 73 de la Charte aux cégeps, le ministre Jolin-Barrette a tranché la question le 23 février dernier : la loi 101 ne s’appliquera pas à ceux-ci. Le même jour, la commission a adopté des amendements proposés par le ministre ainsi que le Parti libéral qui plafonnent à 17,5 % les effectifs des collèges anglophones et qui rendent obligatoires trois cours donnés en français (en sus de ceux de langue seconde) pour les francophones, les allophones et les ayants droit fréquentant ces établissements.

Les modifications relatives aux trois cours de français constituent un dangereux précédent dans le réseau des cégeps : les parlementaires ont pris la décision de modifier, sans consultation aucune, le cursus collégial dans l’improvisation la plus totale. À titre de fédération syndicale, nous anticipons pourtant de sérieuses difficultés d’application et des contraventions graves aux conditions de travail du personnel enseignant concerné. Le ministère de l’Enseignement supérieur se voit réduit, quant à lui, au rôle de simple exécutant forcé de trouver une façon de rendre applicable une décision irréfléchie de la commission.

Les délégué-es des 45 syndicats de professeur-es de cégep affiliés à la FNEEQ-CSN ont tenu, les 24 et 25 mars derniers à Québec, une rencontre lors de laquelle elles et ils ont discuté du projet de loi no 96. Le regroupement cégep a résolu de « s’opposer aux amendements apportés au projet de loi no 96 qui obligent les collèges anglophones à donner des cours non linguistiques en français »Une intervention politique d’une telle ampleur dans le contenu des programmes collégiaux ne devrait pas mener à une modification de ceux-ci sans la consultation des différents acteurs de notre milieu.

De telles modifications poseraient plusieurs difficultés d’application, notamment quant aux conditions de travail du corps enseignant et à la réussite de la population étudiante. De plus, une entrée en vigueur précipitée, en 2022 ou 2023, nous semble périlleuse compte tenu du nombre de personnes touchées. En conséquence, la FNEEQ demande aux membres de la Commission de la culture et de l’éducation le retrait de ces modifications.

Notons par ailleurs que la commission parlementaire a entériné plusieurs amendements allant dans le sens des revendications adoptées par le conseil fédéral de la FNEEQ en septembre dernier, dont l’assujettissement des attestations d’études collégiales (AEC) et des collèges privés non subventionnés aux dispositions du projet de loi. Elle a également renforcé l’article concernant l’obligation imposée aux établissements anglophones d’admettre prioritairement des étudiant-es de langue anglaise. Finalement, elle a envoyé un message positif concernant le soutien à la recherche en français.

Revendications dans les assemblées syndicales des collèges

Parallèlement aux débats politiques et aux travaux de la commission parlementaire, plusieurs syndicats ont été invités par leurs membres à réfléchir et à prendre position sur l’extension des articles 72 et 73 de la Charte de la langue française au niveau collégial. Entre le 21 avril 2021 et le 30 mars 2022, 21 instances locales ont pris position en faveur de l’application de la loi 101 dans les cégeps. D’autres assemblées générales sont prévues au cours du mois d’avril. La semaine dernière, un syndicat a transmis à la fédération un avis de motion demandant une reconsidération de la position de celle-ci dans ce dossier. Le code de procédure prévoit, en effet, que toute décision prise par une instance peut être débattue de nouveau. Le bureau fédéral de la FNEEQ, qui se réunira cette semaine, les 7 et 8 avril, fixera la date du conseil fédéral lors duquel cet avis de motion sera traité.

Enseignement à distance, une valse à combien de temps?

Par Judith Trudeau, responsable aux dossiers syndicaux

Judith Trudeau

Il est important, pour moi, de laisser une trace de cette Commission des études de février 2022 puisqu’elle abordait un sujet d’importance sous la forme d’une réflexion pédagogique. Une réflexion, Le terme le dit, ne campe pas les positions, mais tente de créer un espace de discussion pour comprendre les marges de manœuvre de part et d’autre. Du côté syndical, les balises sont jetées à partir du document élaboré par le comité école et société et de la résolution prise en conseil fédéral de mai 2019[1], puis réitérées dans une résolution maison au collège en date du 29 septembre 2021. Voilà ma partition. Danseur 1

Au premier temps de la valse

Je suis seule, mais je t’aperçois

Le plancher de danse est jonché de masques de Covid-19.

Pour poursuivre cet article :

Pour accéder rapidement à la réflexion préparée pour la Commission des études :

Objet : Invitation à participer à une étude sur les transformations du travail d’enseignement collégial et universitaire par la pandémie : quelles ressources, quels besoins?

Bonjour,

Le projet de recherche sur les transformations du travail d’enseignement collégial et universitaire par la pandémie amorce son recrutement de participants et de participantes volontaires. Ce projet, réalisé en partenariat avec la CSN, FP-CSN, FNEEQ-CSN avec le soutien du Service aux collectivités de l’UQAM et le soutien financier du Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH). 

La première phase de l’étude consiste à des groupes de discussion d’environ 2 heures visant à: 1) identifier et comprendre comment les ressources individuelles, interpersonnelles et organisationnelles influencent l’expérience d’enseignement qui a été transformée par la pandémie; 2) formuler des pistes de solutions en regard des besoins du personnel enseignant, en termes de santé physique et mentale ainsi que de développement de compétences/ressources (sommaire en pj).  

Les groupes de discussion se dérouleront en mai et juin 2022 par vidéoconférence (Zoom). Selon la disponibilité des personnes volontaires, des groupes seront constitués afin de représenter une diversité de caractéristiques comme le stade de carrière, la région géographique, le sexe/genre, etc. Un total de huit groupes de discussion seront menés (4 au niveau collégial, 4 au niveau universitaire). 

Pour manifester votre intérêt à participer à un groupe de discussion en toute confidentialité,vous êtes invité.e à compléter le formulaire suivant au plus tard le 20 avril 2022 à 17h : https://sondage.uqam.ca/785782?lang=fr

Au besoin, vous pouvez écrire à la chercheuse Mélanie Lefrançois à lefrancois.melanie@uqam.ca. L’équipe de recherche communiquera avec vous pour la suite du processus.  

Vous êtes entièrement libre de participer au projet de recherche et toutes les mesures sont prévues pour protéger la confidentialité de votre participation au projet.  

Au nom du comité de projet, nous vous remercions à l’avance de votre participation. 

Le modèle FABRES

Cessons de financer la précarité!

par Louis-Philippe Véronneau, professeur (précaire) en économie au Collège Lionel-Groulx et au cégep du Vieux Montréal. Il enseigne l’économie.

Louis-Philippe Véronneau

Alors que s’amorcent les discussions autour de nos revendications pour la négociation 2023, il m’apparaît essentiel de parler de financement.

Comme je tenterai de l’exposer dans ce texte de réflexion, il est de mon avis que le modèle de financement des cégeps (modèle FABRES) cause, ou du moins, renforce les problèmes de précarité chronique auxquels nous faisons face.

En ce sens, plutôt que de tenter de compenser les « effets » de la précarité par diverses mesures ajoutées aux conventions collectives, nous devrions nous attaquer à la racine du problème et exiger une refonte complète du régime de financement des cégeps.

Pour lire cet article :

Perfectionnement/Recyclage

(Message transmis aux Directions des Ressources Humaines)

Nous vous prions de bien vouloir prendre connaissance (en téléchargeant le formulaire ici : https://cpn.gouv.qc.ca/cpnc/formulaire-de-perfectionnement-et-de-recyclage/) du formulaire de perfectionnement et de recyclage 2022-2023 pour les demandes suivantes :

  • Projet de formation pour l’obtention d’un diplôme de maîtrise;
  • Programme de recyclage vers un poste réservé dans le même collège et dans un autre collège;
  • Programme de recyclage lié à la révision d’un programme ou à une réorientation de carrière pour certains cégeps dont le syndicat du personnel enseignant est affilié à la FEC-CSQ.
    Nous vous mentionnons qu’aucune demande de programme de recyclage lié à la révision d’un programme technique ne pourra être présentée pour l’année 2022-2023, pour les collèges dont le syndicat du personnel enseignant est affilié à la FNEEQ-CSN, les ressources étant épuisées. 

Le fichier Excel intitulé FormulairePerfectionnementRecyclage_2022-2023 regroupe deux onglets :

  • Onglet 1- Formulaire comprenant le formulaire de perfectionnement et de recyclage 2022-2023.
  • Onglet 2- Documentation comprenant : 
  • le guide du formulaire de perfectionnement et de recyclage;
  • la liste des programmes visés concernant les recyclages des enseignantes et des enseignants des cégeps liés à la révision d’un programme d’étude pré universitaire ou technique.

Nous vous invitons à prendre connaissance du guide avant de remplir le formulaire. Tous les formulaires de perfectionnement et de recyclage 2022-2023 doivent être remplis, signés et transmis avec les pièces obligatoires s’il y a lieu, par voie électronique en format original Excel au cpnc@mes.gouv.qc.ca au plus tard le dimanche 15 mai 2022 à 23h59. Cependant, afin de faciliter le traitement administratif, il est recommandé de transmettre les demandes le plus tôt possible.

Nous vous invitons à transmettre l’information au personnel enseignant selon vos moyens de communication habituels.

Nous vous remercions de votre attention et vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos meilleurs sentiments.

Myriam Haggear

Concertation pour la prochaine Journée nationale de la vérité et la réconciliation

Par Geneviève Hamel, professeure de littérature

Geneviève Hamel

Le 30 septembre 2021, le CLG a mis en œuvre quelques activités de sensibilisation afin de rendre hommage aux victimes et aux survivant.es des pensionnats autochtones. Cette première édition officielle de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation fut l’occasion de se rassembler pour poser un geste symbolique qui se voulait modeste, considérant le peu de temps pour organiser le tout, mais bien senti. Comment faire mieux en 2022? Comment donner encore plus de sens à cette journée, en faire à la fois un outil pédagogique et un événement rassembleur permettant d’incarner concrètement nos valeurs humanistes? Si vous souhaitez faire partie de cette réflexion collective, soyez les bienvenu.es à une première réunion le mercredi 18 mai à 13h au local D-320. Pour plus d’information, n’hésitez pas à m’écrire sur Teams ou par courriel (genevieve.hamel@clg.qc.ca).

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Guerre en Ukraine, la suite du Carnet de guerre

avec Jean-François Caron, politologue et professeur à l’Université de Nazarbayez au Kazakhstan

Carnet de guerre 2, 22 mars 2022
Carnet de guerre 3, 5 avril 2022.

Proies et prédateurs

Guerre et paix au temps des drones[1]

 Par Stéphane Chalifour et Judith Trudeau, respectivement professeur en sociologie et en science politique

Avant-propos

La tragédie qui se déroule quotidiennement sous nos yeux en Ukraine relance toute une série de discussions tant sur la légitimité de la guerre en temps de paix que sur l’usage de la force comme réponse à l’agression. Ce conflit relance par ailleurs une vieille controverse entre « pacifistes » et « va-t’en guerre » laissant sans réponse une inextricable question : entre la résistance et la reddition, qu’elle est l’option la moins meurtrière? Les massacres perpétrés par les soldats russes sur des populations civiles comme la destruction de nombreuses villes ne laissent visiblement pas de doute sur le choix qui s’impose au peuple ukrainien.

Au-delà des réflexions morales et des débats abstraits sur ce qu’il faudrait faire ou non, cette bataille est aussi devenue le théâtre d’un affrontement entre anciennes et nouvelles formes de guerre. Laboratoire expérimental de technologies récentes inventées par d’autres, ce nouveau champ de bataille, à défaut de transformer radicalement la nature «ontologiquement» sanguinaire de la guerre, révèle néanmoins quelque chose de nouveau dans le rapport qui se tisse depuis des lunes entre l’homme et la machine.

Si l’objet du texte qui suit ne concerne pas l’Ukraine, il nous semblait pertinent d’en rappeler l’actualité en le publiant dans ces pages.


[1] – Ce texte fut publié une première fois en 2015 dans les pages des Nouveaux Cahiers du socialisme. «Proies et prédateurs, Guerre et paix au temps des drones», Cahiers du socialisme, «Impérialisme au XXIe siècle», Numéro13, 2015, pages, 75-84.

Pour accéder à cet article :

Proposition de lecture sur la guerre en Ukraine

Par Stéphane Chalifour, professeur de sociologie

Stéphane Chalifour

Texte I

D’une guerre à l’autre : l’Ukraine face à la Russie

Entretien avec Volodymyr Vakhitov

par Florent Guénard & Thomas Vendryes[1]

Alors que la Russie entreprend d’envahir l’Ukraine, huit ans après la Révolution Maidan et l’annexion de la Crimée par la Russie, l’économiste Ukrainien Volodymyr Vakhitov revient sur les transformations qu’a connues l’Ukraine depuis 2014, et ses relations avec la Russie et les Russes.

La Vie des idées : Volodymyr Vakhitov, il y a huit ans, vous nous avez fourni quelques éléments sur la crise politique qui se déroulait alors en Ukraine. À la fin de ce mois de février 2022, après des mois de tension et d’escalade, la Russie a envahi l’Ukraine, déclenchant un conflit militaire inédit depuis des décennies sur le sol européen. Nous aimerions avoir vos avis et réflexions sur plusieurs aspects de ce conflit.

Tout d’abord, vous nous aviez dit il y a huit ans, que même s’il y avait des différences entre une Ukraine « de l’Ouest » et une Ukraine « de l’Est », vous n’étiez pas d’accord avec l’idée qu’il existait une division linguistique et culturelle. Aujourd’hui, et après des années d’existence des régions sécessionnistes des soi-disant républiques de Donetsk et de Louhansk, ces différences ont-elles augmenté et gagné en intensité ? Ou ont-elles déchiré les Ukrainiens ? Et comment les Ukrainiens ordinaires perçoivent-ils ces républiques de Donetsk et de Louhansk ?


[1]Volodymyr Vakhitov est professeur adjoint à la Kyiv School of Economic (Kiev, Ukraine).

La vie des idées, https://laviedesidees.fr/D-une-guerre-a-l-autre-l-Ukraine-face-a-la-Russie.html

Pour poursuivre la lecture de ce texte :

Texte 2

Le mois en photos..

22 mars 2022 pour célébrer le 10 ème anniversaire du printemps érable, votre exécutif y était en rouge!

Une Ag pour préparer la prochaine négociation

Un regroupement Cégep en présence où l’on parle bilan de la dernière négociation et extension de la loi 101 au collège.

Une exposition impromptue au Collège par les étudiant.es en Arts visuels

Quelque part en avril.

Un 5 à 7 au Saint-Graal, en présence 😉

Un dîner syndical pour les nouveaux professeur.es au collège

6 avril 2022

Et le quotidien!

À venir :

20 avril : Assemblée générale

19 au 22 avril : Congrès du Conseil Central des Laurentides

21-22 avril : Regroupement Cégep

30 avril : Avoir signé son Formulaire A

4-5-6 mai : Conseil fédéral à Sherbrooke

19 mai : Réservez cette date pour célébrer le 10 ans de notre printemps érable!