
Un petit mot de Fabien Torres, enseignant en sciences humaines pour débuter notre nouvelle année:
« La vulnérabilité du monde et celle de l’humain. La beauté époustouflante de la nature et celle de l’humain. La nécessité de prendre soin de la nature, et des uns des autres. La nécessité de la beauté, de l’amour et de la solidarité. La beauté de construire ensemble. Bonne année 2023 chères et chers collègues et camarades !
Fabien (et la petite Émilie) qui est en congé sans solde cette année mais qui pense à vous.«
On avait envie de placer le message de Fabien d’entrée de jeu, pour la force de cette image et le regard élargi que cela présuppose. En cette rentrée d’hiver 2023, on sent que le rythme effréné va vite tous nous rattraper, et qu’on aura besoin de mesurer nos élans, d’alimenter nos convictions et de voir loin pour se diriger à bon port. C’est une session pleine de défis qui commence: des négos qui vont monter en force, un changement de direction générale en cours de processus, des discussions sur l’enseignement à distance qui titillent l’horizon, une augmentation importante du nombre d’étudiants à préparer…en plus de toutes ces autres belles surprises que nous réserve 2023! C’est parti!

L’écriture quoi?
Par Yovan Morin, enseignant au département de santé animale
J’ai bien apprécié le texte (cérébral) de mon collègue Nicolas Tremblay paru dans le dernier DVV. L’écriture inclusive en était le sujet. Sujet à débat s’il en est un aie-je réalisé. Quoique sujet futile à mes yeux, tout particulièrement en ces temps glauques de fin du monde imminente où plusieurs se regardent comme des chiens de faïence. N’y a-t-il pas d’autres chats beaucoup plus concrets (utiles) à fouetter, sans vouloir brusquer personne? Mais bon, amusons-nous un peu, puisqu’il le faut bien. Sinon, à quoi bon?
Bien que n’étant pas du tout linguiste, n’ayant « que » mon niveau collégial comme dernière formation en français et ayant étudié dans le domaine médical (animal) à l’université (j’suis médecin vétérinaire), je m’intéresse étroitement à notre langue, à ses couleurs internationales, nationales, régionales et locales, à ses nuances, à ses subtilités, à son histoire, à son évolution dans le temps (particulièrement rapide en nos terres d’Amérique…), à sa richesse, à sa beauté, à sa musique… à son respect, à sa promotion, à sa défense. Je suis fier de parler cette langue, particulièrement dans sa forme développée au Québec depuis l’arrivée de mes premiers ancêtres en Nouvelle-France avec Champlain (vous vous rappelez? J’vous les ai présentés dans mon dernier texte paru l’automne dernier dans le DVV). Vive les québécismes, vive notre accent, même lorsqu’internationalisé pour le polir, vive nos sacres, vive nos patois! Vive tous ces gens qui nous font l’honneur de les adopter lorsqu’ils s’installent chez nous en provenance des quatre coins du monde, y ajoutant leur couleur!
Bien que ne pouvant vous citer aucune expertise linguistique pour ajouter mon grain de sel à ce débat portant sur l’écriture inclusive, je tends à me ranger sans aucune hésitation du côté de mon collègue Nicolas.
L’équité, la diversité, l’inclusion, comme l’ensemble de notre société qui s’émancipa dans les années soixante, j’en suis.
J’en suis selon les « anciennes » normes sociales universalistes issues du siècle des Lumières qui définissaient unilatéralement notre monde dit libéral ou progressiste jusqu’à tout récemment. Lorsqu’un raz-de-marée néopuritain provenant de la gauche radicale américaine en colère décomplexée nous frappa de plein fouet. Nos universitaires des sciences sociales et nos gens des médias libéraux au premier rang, sans compter moult figures publiques « humanistes » de tout acabit, dont de nombreux artistes et politiciens bien connus…
Je n’en suis pas selon ces nouvelles normes intransigeantes et polarisantes qui placent désormais les gens dans des silos de genre, même d’identité de genre, de « race » (misère… on recule, dangereusement) ou de religion (vraiment?). Même si ces silos sont parfois « intersectionnels », ça ne crée que de plus gros silos. Toujours aussi intolérants, polarisants et discriminatoires. L’intransigeance, la polarisation et la discrimination ne sont pas plus acceptables « à gauche » qu’elles ne le sont « à droite ». Aussi vertueuse en est la justification.
(Je trouve d’ailleurs ces normes potentiellement néfastes pour mon ado de 15 ans… qui est noir [et non pas « racisé », calv…]. Ma conjointe et moi l’avons adopté au Mali à l’âge de six mois. Jamais sa couleur de peau ne fut un enjeu, négatif ou positif, dans toute sa vie. Il est comme tout le monde de son âge: un p’tit Québécois éveillé possédant un large cercle d’amis qui mène sa vie, fait sa place, du mieux qu’il le peut dans sa communauté. Avec ses hauts et ses bas. Sans célébration débile de « sa diversité » ou privilège lié à « cette dernière » ni racisme à son endroit. Il est « l’un des nôtres », tout simplement. Ce fut de même depuis sa tendre enfance, je souhaite que ce le soit pour toujours. Le Québec fut une belle et chaleureuse terre d’accueil pour lui. Le demeurant à ce jour.)
Ces nouvelles normes communautaristes qui, sous le prétexte de nous unifier en valorisant démesurément (souvent hargneusement) « la diversité », nous divisent plus que jamais. En tentant entre autres de réviser négativement notre Histoire et de dénaturer notre langue, non pas pour la faire évoluer, mais pour en faire une novlangue orwellienne incompréhensible, déstructurée, désincarnée, suffisante et, à mon humble avis, totalement ridicule.
Le respect, qui commence par soi-même, se doit d’être mutuel en société.
Le respect des minorités va de soi, mais celui de la majorité tend à être oublié par les temps qui courent (j’peux pas croire qu’on en soit revenu à définir notre société sous cette dichotomie en 2023… moi, un enfant des années 70, élevé et éduqué comme tous mes congénères dans la philosophie progressiste de l’unité sociale désinvolte, laïque, sans aucune distinction, discrimination, rancune ou culpabilité historiques… Anyway). L’irrespect à son endroit étant souvent de mise pour plusieurs militants forts en gueule (combattre le [supposé] feu par le feu étant visiblement leur leitmotiv) qu’on applaudit béatement dans la sphère grandissante des néoprogressistes (néopuritains) s’abreuvant de victimisation (des minorités) et de culpabilisation (de la majorité). En quoi cette idéologie aux relents de pénitence et de censure faussement vertueuses qui teintaient notre lourd passé (pas si lointain) judéo-chrétien est-elle socialement constructive? Peuple à genoux 2.0?
Anyway (bis).
L’écriture inclusive est, quant à moi, irrespectueuse; bien entendu de notre langue avant tout, mais aussi de notre Histoire, de notre culture, de nos valeurs, de nos mœurs, de notre tolérance et de notre respect envers la diversité, de son accueil, au Québec (bien que ce ne soit pas parfait pour tout le monde, j’en conviens. Même si notre peuple est paisible, il n’est pas angélique. Aucun peuple, aucune population, aucun individu ne l’est et ne le sera jamais de toute façon).
Ce type d’écriture me semble aussi irrespectueuse envers nos jeunes qui ont déjà énormément de difficulté à assimiler les concepts de base de notre langue, oh si complexe, et du près de 50% des adultes québécois qui sont plus ou moins analphabètes. Sans oublier nos nouveaux arrivants non francophones qui tentent d’apprivoiser avec acharnement ce mode de communication et cette culture qui sont les nôtres.
Il est par ailleurs simpliste, réducteur et fortement discutable (Nicolas l’a bien démontré dans son exposé) de la part des néopuritains, drapés d’une vertu aveuglante, de qualifier notre langue de raciste, de colonialiste, de sexiste, de -phobe de toute sorte, de patriarcale et de machiste. Justifiant ainsi radicalement leur requête d’annuler sa forme actuelle pour la reconstruire sur de nouvelles bases « égalitaires »…
Misère (bis).
À supposer que l’on donne raison à ces personnes fâchées décriant que le français courant soit outrageusement discriminatoire, l’essentiel n’est-il pas que les usagers de cette langue, eux, soient respectueux d’autrui? Malgré les « biais négatifs » désormais reconnus de leur langue. Sans la rendre d’office archaïque et honnie. En en acceptant ses « défauts » qui la rendent juste plus simple, plus fluide, plus accessible. Plus intelligible. Plus humaine…
Plus je regarde le « nouveau » monde intellectuel qui se développe autour de moi, plus je me sens dans Le déclin de l’empire américain… là où le confort et l’insignifiance (tout comme l’indifférence, pour plusieurs encore aujourd’hui) priment (sans viser qui que ce soit en particulier, sans méchanceté ni amertume. En m’y incluant moi-même, sous d’autres préceptes).
C’est juste ma vision désabusée de notre néomonde en émergence au niveau des élites peuplant sa tour d’ivoire.
Mais bon, j’ai mon merveilleux grand slaque d’ado à la peau d’ébène, mon bébé noir, qui, bien qu’il nous en fasse un peu trop souvent voir de toutes les couleurs à ma blonde et à moi par les temps qui courent, vive l’adolescence, me redonne espoir en la vie, me ramène sur terre lorsque je le vois y évoluer avec ses amis et les autres jeunes de sa génération.
Et qu’iel est belleau maon personne racisé.e d’âge mineur.e portant un.e pénis (cette personne, c’est mon garçon, « inclus »… Désolé pour les fautes d’inclusion, j’pas top notch de ce côté néopuritain de notre langue).
…
Fuck, non. Désolé d’être aussi direct (c’est sorti tout seul).
Peut-on passer à un autre débat plus sérieux? Du moins, ne pas faire de notre langue un sous-débat (cosmétique) dans celui (bien réel) du maintien du respect des minorités (visibles ou pas) au sein de notre majorité.
Peut-on passer à un autre débat plus sérieux? Du moins, ne pas faire de notre langue un sous-débat (cosmétique) dans celui (bien réel) du maintien du respect des minorités (visibles ou pas) au sein de notre majorité. Sans aucune offense, sans aucun mépris de ma part à l’endroit des gens qui croient en l’importance de ce dernier. Aucunement dans l’optique de l’annulation, mais dans celle du rationalisme, du pragmatisme, voire du fatalisme… et de la considération de notre langue, au moins de la façon dont la majorité la parle, l’écrit et la chérit; ce, sans aucune arrière-pensée discriminatoire automatique envers qui que ce soit.
P.S. Texte d’opinion intéressant dans les sphères du débat sur l’écriture inclusive lu dans l’édition du 19 décembre dernier du journal Le Devoir,
Ah, tiens, un autre paru dans La Presse du 18 décembre 2022 sous la plume de François Cardinal, https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2022-12-18/dans-le-calepin-de-l-editeur-adjoint/le-droit-de-ne-pas-etre-offense.php.
Pourquoi ne pas conclure ce post scriptum avec une citation de la psychologue clinicienne, chroniqueuse, autrice et enseignante universitaire Nathalie Plaat dans Le Devoir du 19 décembre 2022.
« L’intellectuel, en particulier dans le champ des sciences humaines, ne devrait-il pas, d’abord et avant tout, nous permettre de mettre en marche notre propre pensée, plutôt que de nous dire “comment penser”? »
Tirée de https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/775148/chronique-a-t-on-les-coachs-de-vie-qu-on-merite.
2 février : Journée nationale de l’entraide

Par Marilyn Charbonneau, enseignante en Techniques d’éducation à l’enfance
Le temps des fêtes étant officiellement terminé, pour plusieurs, ce fut un moment pour vous ressourcer auprès des gens que vous aimez, vous sentir épaulés et soutenus. Vous avez pu y puiser, auprès de vos proches, une quantité d’énergie suffisante pour vous lancer dans une nouvelle session peut-être rocambolesque, stressante ou même épuisante. Pourquoi donc devoir à tout prix emmagasiner cette énergie auprès de nos proches pour être en mesure d’attaquer une nouvelle session? Pourquoi ne pas simplement compter sur NOUS, collectivement, chers collègues?
Saviez-vous que le 2 février est la Journée nationale de l’entraide? C’est en 2010, préoccupée par l’accroissement des problèmes psychosociaux, que la CSN a instauré cette journée d’entraide, qui sera soulignée chaque année, à pareille date. Cette journée vise la promotion des réseaux d’entraide dans les syndicats*, sous une touche de soleil au travail.
Je nous invite donc, chers collègues, non pas seulement le 2 février prochain, mais pour tous les jours de cette session d’hiver, à nous entraider. S’entraider, c’est se soutenir mutuellement, c’est écouter l’autre tout en s’écoutant soi-même, de façon bienveillante. Tentons, ensemble, d’être attentifs et à l’écoute de nos collègues, tout en restant attentifs et à l’écoute de nous-mêmes. Ensemble, faisons de notre milieu de travail un espace sécurisant et empreint d’empathie, jour après jour. Faisons de notre milieu de travail un lieu d’ouverture et d’accueil pour chacun de nous. Nul besoin d’outrepasser ses propres limites pour épauler un collègue : nous offrons ce que nous sommes en mesure d’offrir qu’il s’agisse d’un sourire, de prendre en considération le point de vue de l’autre, de chaleur humaine, d’une écoute attentive, d’une référence à une personne ou un service pertinent. Ne négligeons jamais l’impact que nous pouvons avoir sur les autres.
Une multitude de ressources s’offrent à nous et on dénote toute l’importance de s’y référer afin de favoriser un équilibre de vie et un bien-être individuel et collectif. Il peut s’agir d’un soutien de la part d’un collègue, d’un membre du Réseau des Éclaireurs en santé psychologique (oui, oui, plusieurs d’entre nous font partie de ce réseau d’aide, au collège**!), d’un contact au PAE (Programme d’aide aux employés : 1-800-361-2433), d’un appel à Info-santé ou Info-sociale (8-1-1). Une liste des services communautaires et sociaux est disponible sur le site du 211 Grand Montréal : https://www.211qc.ca, et vous pouvez composer le 2-1-1 pour obtenir du soutien dans votre recherche (un service de clavardage est même offert : le tout, gratuitement!).
Le défi est lancé : cette session, soyons solidaires, aidons-nous mutuellement, formons une communauté d’entraide au travail!


Des nouvelles du Conseil d’administration
Par Luc Gagnon, enseignant et coordonnateur au Département d’agriculture et horticulture, au Programme TPHE/TPHA et au Complexe de serres CLG
C’est avec fébrilité, dans un premier article, que je vous partage quelques sujets traités au Conseil d’administration du Collège Lionel-Groulx lors des dernières rencontres.
Un des sujets chauds présentement au CA est bien sûr la planification du processus d’embauche de la nouvelle direction générale du Collège suite à l’annonce le 16 novembre 2022 du départ à la retraite de M. Michel Louis Beauchamp.
Voici les membres du comité de sélection pour ce processus, qui ont été élus par les membres votant du CA :
- M. Samuel Bergeron (Président) (Représentant des diplômés, secteur préuniversitaire);
- M. André Gareau (Vice-président) (Représentant des entreprises);
- Mme Marie-Hélène St-Georges (Représentante des centres de services scolaires et Parent);
- Mme Sophie Delage (Représentante du milieu socioéconomique);
- Mme Aude Lacasse (Représentante du personnel enseignant).
Voici maintenant de façon succincte les étapes de ce processus de sélection :
- Le concours a été lancé le jeudi 19 janvier 2023 et la fermeture est prévue pour lundi le 6 février 12h;
- Les entrevues auront lieu le 8 et 9 février 2023;
- La présentation du Comité de sélection de la candidature recommandée à la Commission des Études pour obtenir leur avis (pour le CA) aura lieu le mardi 14 mars 2023;
- La recommandation du Comité de sélection au CA suite à l’avis de la Commission des Études aura lieu le mardi 14 mars 2023.
Un deuxième sujet qui est bien dans l’air du temps au Collège est la croissance de la population étudiante.
En effet, M. Beauchamp a présenté aux membres du CA lors de la rencontre du 15 novembre 2022, les chiffres concernant la croissance accrue de la population étudiante pour les prochaines années, ainsi que les nouvelles infrastructures et bâtiments qui apparaitront dans le paysage du site de notre Collège.
Suite à cette présentation, les membres du CA ont pu faire état de certains commentaires et interrogations et un consensus a pu y transparaître, soit la nécessité de planifier de façon optimale l’expansion des infrastructures et bâtiments afin que cette croissance de la population étudiante soit un succès au fil des années.
Ce qui m’amène à vous faire savoir que l’ensemble des membres du CA sont conscients de la détresse psychologique chez certains.es étudiants.es et qu’ils sont sensibles et en faveur des actions qui ont été mises en œuvre pour encadrer ces étudiants.es.
Il en va de même pour s’assurer d’une bienveillance continuelle auprès de la clientèle étudiante en ce qui concerne les projets d’expansion de notre Collège.
Merci de m’avoir lu et à une prochaine parution.

Hum le CRT2!
Par Marc Fortin, enseignant au département de Technologie du génie électrique
Dans la continuité de nos discussions avec le CRT, le syndicat a questionné la partie patronale concernant la nouvelle loi provinciale sur les stages. La loi vise à établir les risques et les mesures préventives dans les milieux de stage. Cette nouvelle loi touche tous les stagiaires, rémunérés ou pas, stages crédités et non crédités.
- Comment assurer la sécurité des stagiaires et des superviseurs de stage, au Québec et à l’international?
- Comment on va accommoder un stagiaire ayant eu un congé de maladie?
- Comment identifier les risques des milieux de stage?
Le collège n’a pas encore réfléchi à la plupart des questionnements soulevés et estime que la charge de travail est colossale et difficile à appliquer.
Selon le collège, le département doit envoyer la liste des non-conformités du milieu de stage au collège (DAE) qui aura la responsabilité d’informer le milieu de stage. Hum! Tâche supplémentaire! Est-ce que le superviseur a toutes les compétences pour identifier tous les risques possibles?
Le collège est empathique envers la protection des stagiaires et des superviseurs, mais n’a pas beaucoup de réponses pour le moment.
Évènements du 18 novembre dernier (fausse alerte pour tireur actif) :
Le syndicat mentionne qu’il a été étonné de constater que le personnel professionnel et les membres du personnel de soutien seraient rémunérés pour le temps passé en confinement en dehors de leurs heures de travail normalement rémunérées. Le syndicat n’a jamais eu l’intention de demander une rémunération pour cette circonstance extraordinaire. Cependant, par équité envers tous les employés du collège, le syndicat a mentionné au collège qu’il aurait dû offrir la même rémunération aux enseignantes et aux enseignants ayant été obligés de rester confinés après leurs heures de cours.
Le collège va réfléchir s’il accepte d’appliquer la clause 6-104 et le syndicat va regarder comment identifier les enseignants ayant potentiellement droit à cette rémunération.
Projet pilote en soins infirmiers :
Hum2! Le collège désire faire un projet pilote en soins infirmiers pour les étudiants ayant échoué un stage en 5e session consistant à créer un nouveau groupe de reprise de stage. Le département de Soins infirmiers a rejeté ce projet alléguant le fait qu’il est actuellement extrêmement difficile de combler les postes de superviseur de stage et que l’ouverture de stage de reprise ne ferait qu’empirer la situation. Le collège a décidé d’implanter le projet pilote malgré le refus du département.
Le syndicat questionne le financement du projet pilote. Le financement qui devrait en découler devrait être inférieur aux coûts vue la petite taille du groupe de reprise de stage. Comment la différence sera comblée? Le manquement sera-t-il pris dans la masse salariale? Diminution des services aux étudiants? Quelle sera la rémunération des enseignants superviseurs? Est-ce que l’ancienneté sera appliquée?
Le collège rémunérera en CI pour un précaire ou en charge de cours si c’est un permanent qui le prend ou le département réduira sa tâche à l’automne et la compensera à l’hiver. La priorité et l’ancienneté s’appliqueront.
Le syndicat se questionne sur le bien-fondé de ce projet pilote.
- Pourquoi il y aurait une ressource enseignante pour le projet pilote pour 2 ou 3 étudiants, alors qu’il n’y a pas d’enseignants pour un groupe de stage au régulier le 3 janvier prochain?
- Pourquoi faire un stage de reprise à des étudiants qui n’ont pas atteint les compétences minimales exigées?
- Pourquoi un stage de reprise seulement en 5e session? Est-ce équitable pour les étudiants ayant échoué un stage dans les autres sessions?
Le syndicat déplore le manque de consultation des enseignants, malgré la consultation départementale. Le syndicat recommande de reconsidérer le projet pilote.
Congés de maladie et changements dans les horaires des stages dans le département de soins infirmiers
Les congés de maladie et la difficulté d’embauche pour les nombreux stages en soins infirmiers provoquent plusieurs reports de stages.
Le syndicat mentionne que les déplacements des stages ne sont pas souhaitables. Ils devraient être faits de manière exceptionnelle. Il faut plutôt accentuer l’embauche.
Beaucoup de sacrifices ont été faits par le corps enseignant de soins à l’automne.
On pourrait augmenter les ressources pour avoir des personnes remplaçantes, car il y a toujours des remplacements.
Récupération des primes d’assurance
Après la rétroaction des primes salariales du printemps dernier, les primes d’assurance salaire n’ont pas été prélevées. Le collège est en pourparlers avec Beneva pour régulariser la situation. Ça pourrait représenter environ 75$ pour l’échelon le plus élevé. Le collège fera l’annonce des propositions de prélèvement très bientôt.
Voilà mon bref résumé du dernier CRT!
Des nouvelles des négos
En vrac:
- Durant la rentrée d’hiver 2023: les trois syndicats de Lionel-Groulx vont se mobiliser ensemble pour exprimer clairement notre déception collective devant les offres patronales.
- Des propositions seront discutées en assemblée générale à propos de nos demandes à la table centrale (Front commun avec les autres travailleurs du secteur public) et à la table sectorielle (les enseignant.e.s au collégial).
- Rappelons-nous que les activités de mobilisation vont être de plus en plus visible: notre convention collective vient à échéance le 31 mars 2023!
Le travail de votre comité de mob en images:





Crédit photos: Marie-Claude Nadeau, avec un merveilleux travail de Gabrielle Beauchamp au graphisme
Info-négo du 18 janvier 2023:
Ce que le gouvernement offre aux enseignant.e.s dans ce processus de négociation:
Dépôt patronal (table sectorielle) le 16 décembre 2022:
Dépôt patronal (table centrale) le 15 décembre 2022:
La vie syndicale en images





Crédit photos: Claudia Chartier, Joan-Sébastien Morales et Marie-Claude Nadeau
À venir :
25 janvier, midi: Assemblée générale en veston!
2 février (jour de la marmotte des négos): journée de mobilisation = portez fièrement vos nez de clown et vos chandails de négo!
16 février: Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC) (votre exécutif ira vous y représenter).
17 février: Conseil central des Laurentides (CCSNL-CSN) (votre exécutif ira vous y représenter).
22 février : Assemblée générale.
27 février au 3 mars: Journées de mise à niveau.
Bonne rentrée d’hiver, collègues! On vous souhaite une grosse vague d’énergie!
Soyons forts, soyons fous, soyons vigilants, soudés et surtout solidaires!

Très belle photo! Excellent timing!
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