Il plane plusieurs choses sur notre Collège ces temps-ci… l’ombre bouleversante de ChatGPT, le vent de ces centaines d’étudiants qui vont débarquer dans nos bâtiments à l’automne prochain et l’esquisse de ce projet tombé dans l’oubli depuis la pandémie: l’ouverture d’un possible campus à St-Eustache. Des nouvelles de tout cela et de tout le reste vous attendent ici, donc!
COGITATION COLLECTIVE:
Pour réfléchir ensemble à l’impact de ChatGPT et des autres IA sur l’enseignement collégial
L’arrivée des IA génératives permet désormais à nos étudiants de générer des travaux très crédibles et adaptés à plusieurs consignes… Certains enseignants y voient des opportunités d’apprentissages plus complexes alors que d’autres y devinent une catastrophe. Tout le monde s’entend cependant sur le fait que ChatGPT bouleverse l’enseignement. Des discussions en Assemblée générale, en Commission des études et dans certains départements sont déjà prévues sur le sujet. Pour nourrir nos réflexions collectivement, voici en vrac quelques pistes à explorer:
L’intelligence artificielle, la fin de l’humanité, la morale et autres sujets banals
Par Joan-Sébastien Morales, secrétaire du SEECLG et enseignant en informatique
Joan-Sébastien Morales
Selon une intuition basée sur mon expérience et ma compréhension somme toute limitée de la chose, parce que l’histoire est remplie d’exemples d’évènements que l’on croyait impossibles, tôt ou tard les intelligences artificielles (IA) chambouleront notre vie. Évidemment, le monde de l’éducation sera touché. Ce sera un véritable bouleversement de notre rapport à la connaissance. La semaine dernière, j’ai demandé à ChatGTP d’effectuer le travail que j’allais donner le lendemain à mes étudiants. À la lecture de sa réponse, j’ai dit « censure », puis j’ai fermé mon portable et j’ai fermé les yeux.
C’est tout notre monde qui sera chambardé. On délègue déjà notre mémoire aux machines, on leur déléguera de plus en plus nos tâches cognitives. Notre compréhension du monde en sera affectée. Avec la réalité virtuelle et augmentée créée par les IA, nous aurons de plus en plus de mal à distinguer le vrai du faux. L’ère de la post-vérité ne fait que commencer. Les IA gagneront inévitablement en puissance et s’engouffreront dans les vides béants laissés par la pénurie de mains d’œuvre. Bon, je vous ai fait peur? Le célèbre astrophysicien britannique Stephen Hawking a dit que « nos efforts pour créer des machines intelligentes pourraient bien menacer notre propre existence ». Et là? Stephen est-il alarmiste ou réaliste? Mes quelque 86 milliards de neurones ne peuvent répondre à cette question, mais laissez-moi vous résumer ce qu’elles ont assimilé sur le sujet.
Les réseaux de neurones
Une technique en vogue de l’intelligence artificielle consiste à calquer le fonctionnement du cerveau en créant un réseau de neurones : un modèle informatique où chaque neurone reçoit des informations de plusieurs neurones, effectue un calcul mathématique et envoie son résultat à d’autres neurones. L’idée date des années 40, mais elle a connu un fabuleux essor dernièrement grâce à la recherche, aux ordinateurs toujours plus puissants et à la gigantesque quantité d’information numérique en circulation. Sans surprise, les réseaux de neurones sont particulièrement efficaces pour les tâches normalement dévolues aux humains comme la reconnaissance d’objets, l’utilisation du langage et la pensée. Grossièrement, ChatGPT aurait 170 milliards de synapses (c’est une comparaison simpliste de ce que l’on nomme dans le jargon les paramètres) alors que le cerveau humain en compterait cent billions. On est encore loin de compte! Rassurés? Mais comment se fait-il alors que ChatGPT maitrise aussi bien le langage et la pensée humaine? Est-ce que la tâche est moins complexe que nous l’aurions cru? Quelle est la part de votre cerveau qui est utilisée pour réfléchir et communiquer? Je pose la question sans arrière-pensée.
Pour créer un réseau de neurones dédié à une tâche spécifique, par exemple, reconnaitre des animaux, il faut l’entrainer. Comme à un enfant, on lui montre des images d’animaux en les nommant. À l’aide d’algorithmes ingénieux, l’IA apprend graduellement à reconnaitre des animaux en modifiant son réseau de neurones artificiel. Une fois le réseau validé, on peut alors présenter une nouvelle image et l’IA sera en mesure de nommer l’animal sans aide. Pour ChatGPT c’est un peu différent. Il peut apprendre seul en consultant des milliards de pages Web et de livres numérisés.
Étonnamment, on ne sait pas toujours comment le réseau de neurones fait pour donner la bonne réponse, comme on ne sait pas exactement comment une pensée se forme dans notre cerveau. Une IA peut même nous surprendre en faisant preuve d’originalité et de créativité! La preuve, en 2016, AlphaGo a battu Lee Sedol au jeu de Go grâce à un mouvement jamais vu dans l’histoire millénaire du jeu. C’est quand même fabuleux, non? D’un point de vue strictement scientifique…
Les dessous de l’IA
J’ai jadis travaillé pour Bell Northern Research, une vieille branche de Nortel (bon là je me sens vieux) sur le système de reconnaissance vocale de numéros de téléphone (vous souvenez-vous de : « Français? Anglais? Pour quelle ville? »). Si, si, le système fonctionnait! Pour entrainer l’IA, il faut tout un tas de données correctement étiquetées. Pour ce faire, une équipe de travail passait de longues heures à écouter des enregistrements audios et à transcrire les paroles dans une base de données. Je n’aurais pas aimé faire ça, mais la création d’une IA, vous savez, n’est pas magique. Il y a beaucoup de travail manuel à effectuer en amont sur les données. Si nous reprenons l’exemple des animaux, il aura fallu que de vrais humains regardent des centaines d’images et identifient l’animal présent. L’étiquetage est un travail long et fastidieux.
ChatGPT n’a pas besoin d’étiquetage, il trouve lui-même les questions et les réponses sur le Web. Ai-je besoin de le mentionner, le Web est contaminé de propos et d’images violents, affreux, scandaleux! On se souviendra de Tay, un robot conversationnel de Microsoft qui, en 2016, après une seule journée de conversation avec des gens sur Twitter est devenu raciste, misogyne et fasciste.
Pour éviter que l’IA ne développe un biais socialement inacceptable, les données récupérées sur les Internets doivent faire l’objet d’un examen minutieux. Pour ce faire, ChatGPT collabore avec une autre IA qui repère les textes et les images toxiques et les écarte des données fournies à l’entrainement de ChatGPT et de DALL-E 2. Mais pour entrainer cette IA subalterne, nous n’avons pas le choix, il faut employer de véritables homo sapiens qui passent leurs journées à étiqueter des propos et des images de violence, de haine et d’abus sexuels. Les données, tirées des tréfonds les plus abjects de l’Internet, illustrent et décrivent des abus d’enfants, de la bestialité, des meurtres, des suicides, de l’autoflagellation, de l’inceste… quoi rajouter? Qui fait ce travail perturbant, pensez-vous? Vous aurez deviné : les mêmes qui fabriquent nos téléphones intelligents et recyclent nos déchets. OpenAI, le concepteur de ChatGPT et de DALL-E, comme les géants de la Silicon Valley d’ailleurs, sous-contractent cet étiquetage à des pays du sud comme le Kenya, l’Ouganda et l’Inde pour de maigres salaires de 2$ l’heure. Voilà les dessous pas très glorieux d’une industrie qui vaut des milliards de dollars.
Programmer des choix moraux
Avez-vous vu l’excellent film Le Jeu de l’Imitation qui relate l’histoire étonnante du mathématicien et fondateur de l’informatique Alan Turing? Ses travaux ont affecté le cours de la Deuxième Guerre mondiale, je ne vous en dis pas plus, courez au théâtre! Il est aussi célèbre pour le test de Turing qui tente de déterminer si une machine peut penser. Le test consiste à vous placer en conversation écrite avec un humain et une machine. Si vous n’êtes pas en mesure d’identifier lequel de votre interlocuteur est une machine, celle-ci passe le test! Avouez qu’on n’est pas loin avec ChatGPT! Autrement dit, l’IA doit se comporter comme un humain. Mais voulons-nous vraiment que les IA nous ressemblent? Pas sûr…
Par la sélection des données dont nous nourrissons les IA, par les modèles et les algorithmes développés par les mathématiciens et les programmeurs, les IA encodent des jugements éthiques. Par exemple, les véhicules autonomes de l’avenir auront à prendre des décisions difficiles comme dans le fameux dilemme du Tramway, une expérience de pensée devenue réalité. Si la voiture est confrontée à choisir entre sauver la vie du passager ou la vie du piéton étourdi qui traverse sans regarder, que devra-t-elle faire? Et si la voiture vous demandait votre avis sur la question avant de partir? Et si votre enfant est dans la voiture? Un article interactif créé par Marc Lajoie en 2019 vous force à répondre à de sympathiques questions comme : à choisir, faut-il sauver l’enfant ou la personne âgée? Vous pourrez même comparer votre moralité avec des gens d’autres pays.
Et maintenant, légiférons
Je ne suis pas a priori contre les IA. Ils pourraient nous venir en aide dans plusieurs domaines tels que la lutte aux inégalités et la crise environnementale. Cependant, à l’instar de l’énergie nucléaire et de la manipulation génétique, l’IA est un outil puissant et dangereux. « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». C’est pourquoi il ne faut pas déléguer au loup la tâche de garder les moutons. Ne laissons pas aux géants de la technologie et à tous ceux qui utiliseront leurs produits le soin de déterminer comment, pourquoi et dans quelles conditions sont créées et utilisées les IA. Il est plus que temps de baliser par des lois nationales et internationales le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle. Et j’ai vérifié, ChatGPT est d’accord avec moi sur ce point. Du moins, pour le moment.
Nous voici maintenant arrivés à ce second volet du De Vive Voix qui concerne d’autres aspects de notre vie de profs:
Lionel-Groulx développerait un campus à Saint-Eustache?
Marie-Claude Nadeau
Par Marie-Claude Nadeau, représentante aux dossiers syndicaux pour le SEECLG
Le 7 février dernier, la Direction du Collège a convié votre exécutif à une rencontre pour discuter d’un projet de développement d’un campus dans la ville de Saint-Eustache. Pourquoi parle-t-on de « campus » et non d’un « centre d’études collégiales (CEC) »? La distinction entre ces deux appellations est simple : un « campus » accueille 500 étudiants ou plus, ce qui permet non seulement d’y installer des classes, mais aussi d’y construire une cafétéria, un gymnase, une bibliothèque, des bureaux pour les enseignants et d’y prévoir un espace pour le SAIDE.
Un campus pour 2029-2030
Ce projet est dans l’air depuis plusieurs années. Le SEECLG en entendait déjà parler avant la pandémie. Pour l’instant, à l’heure où je vous écris, la Direction est en train de monter un « dossier d’opportunités » qui sera déposé au Conseil des ministres pour décembre 2023. Il s’agit d’une première étape afin d’explorer les possibilités du projet.
L’idée de créer un campus à Saint-Eustache serait née d’une convergence entre le fait que le nombre d’étudiants va augmenter énormément à Lionel-Groulx dans les prochaines années (donc de toute façon on doit bâtir de nouveaux espaces) et le fait que la MRC de Deux-Montagnes semble mal desservie par les institutions d’études supérieures, les taux de diplomation bas alarmant le Ministère. La Direction affirme que la motivation première de ce projet serait de faciliter l’accès aux études supérieures pour des étudiants de première génération (ceux dont les parents n’ont pas fait d’études supérieures). Le document fourni par la Direction stipule qu’en ce moment, 50% des étudiants de cette MRC qui vont au cégep étudient déjà à Lionel-Groulx.
Voici quelques détails sur ce projet :
Taille du campus : Entre 600 et 700 étudiants, donc environ 15 salles de classe.
Quels programmes seraient disponibles sur ce campus? Pour l’instant, la Direction a ciblé les programmes de Sciences humaines (environ 300 étudiants), de Sciences de la nature (environ 200 étudiants), les Techniques d’administration et de gestion (environ 100 étudiants) ainsi que les techniques agricoles (Technologie de la production horticole agroenvironnementale de même que Gestion et technologies d’entreprise agricole se donnent déjà à Saint-Eustache à cause de la proximité avec la ferme-école établie là-bas récemment). La Direction envisage peut-être aussi offrir à Saint-Eustache le cheminement Tremplin DEC (le profil de mise à niveau uniquement), mais sa réflexion n’est pas complétée à ce sujet.
Lieux envisagés: On nous a parlé d’un terrain situé directement au centre-ville de Saint-Eustache ou d’un emplacement à proximité des galeries Deux-Montagnes (en bordure d’autoroute). Dans ces deux cas, une station du REM serait tout près, ce qui faciliterait le transport en commun des étudiants et du personnel. D’autres endroits sont aussi possibles, rien n’est encore décidé à ce sujet.
Type de bâtiment : Le campus serait bâti selon les normes LEED, niveau argent, comme l’aile Nature à Sainte-Thérèse en ce moment. La carboneutralité n’est pas envisagée pour ce projet, car le Ministère n’a aucune exigence au registre environnemental pour les cégeps et cela coûterait trop cher.
Financement : Un budget total de 170-200 millions serait attribué à Lionel-Groulx afin de couvrir deux volets majeurs de son développement :
Pour agrandir, rénover et réaménager les espaces déjà existants à Sainte-Thérèse;
Pour construire le campus à Saint-Eustache.
Les prochaines étapes et les délais prévus
Dates prévues
Étapes à franchir
Printemps 2023
Mise en place d’un processus de consultation pour faciliter la concertation entre la Direction et le SEECLG (un comité sera-t-il formé?).
Été 2023
Construction de 10 classes modulaires près du Pavillon d’Ordinique (9 classes pour l’enseignement ainsi qu’une classe qui servirait de zone de travail et de repas pour les étudiants). Cette construction est déjà prévue afin d’accueillir les nombreux nouveaux étudiants. On espère y accueillir les étudiants dès la rentrée de l’automne 2023.
Décembre 2023
Dépôt du dossier d’opportunité par la Direction.
Printemps 2024 (vers avril-mai 2024)
Le Conseil des ministres doit signer une autorisation pour le dossier d’opportunité. Début de la préparation du « dossier d’affaires » par la Direction.
Fin automne 2024
Dépôt du dossier d’affaires. Une autre autorisation des ministres sera nécessaire à cette étape.
Janvier 2025
Fin de la construction d’un pavillon de 29 classes sur le terrain du Collège à Sainte-Thérèse (budget d’environ 45 millions pour ce projet). Ce pavillon est déjà prévu afin d’accueillir les nombreux nouveaux étudiants. Il devrait contenir une cafétéria.
2028-2030
Agrandissement et rénovation du Collège à Sainte-Thérèse. Déménagement de la bibliothèque dans de nouveaux espaces. Réaménagement des espaces libérés par ce déménagement. Ces éléments sont déjà prévus au plan d’aménagement du CLG. Et en parallèle, construction du campus Saint-Eustache. Arrivée des étudiants à Saint-Eustache vers l’année 29-30?
La morale de cette histoire : exprimez-vous en assemblée générale!
Vous le voyez, ce projet est encore au stade de la réflexion et il est maintenant temps que les enseignantes et enseignants expriment leur vision des choses, leurs idées ou leurs inquiétudes à ce sujet.
Lors de notre réunion du 7 février dernier, l’exécutif syndical a exprimé son souci pour que les étudiants d’un éventuel campus eustachois ne soient pas privés des offres riches et variées de la vie collégiale (vie sportive, activités culturelles, comités étudiants, etc.). À cela, la Direction a simplement répondu qu’elle n’avait pas d’inquiétude et que ces étudiants n’allaient pas s’ennuyer.
L’exécutif du SEECLG a aussi mentionné l’impact important sur les conditions de travail ainsi que les possibles difficultés de recrutement du personnel pour tous les corps de métier en cette époque où l’on peine déjà à pourvoir les postes vacants dans le bâtiment de Sainte-Thérèse. La Direction a précisé qu’une évaluation était en cours de réalisation au sujet de la main d’œuvre, mais qu’elle avait bon espoir que des travailleurs de la région de Saint-Eustache seraient attirés par ce campus.
Vous voyez donc que pour l’instant, tous les détails restent à définir. Et comme le dit si bien l’adage: « le diable se cache dans les détails ». Aidez-nous à ne rien oublier dans les angles morts, donc, et venez vous exprimer en assemblée syndicale!
Denis Paquin
CI maximale et modification de la tâche
Par Denis Paquin, enseignant en économie et président du SEECLG
Le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) nous demande «beaucoup de flexibilité», mais nous avons aussi des droits! Et vous pouvez les exercer…
Un peu moins de 90 enseingnant.es ont débuté la session d’hiver 2023 avec une charge individuelle (CI) dépassant 85 unités. Voici ce que stipule la convention à cet égard :
«Le Collège ne peut exiger d’une enseignante ou d’un enseignant sans son accord, pour la session d’hiver, une charge d’enseignement qui aurait pour effet de lui faire assumer une charge d’enseignement annuelle supérieure à quatre-vingt-cinq (85) unités».
Nous pouvons ainsi refuser une CI supérieure à 85 à la date de référence pour le calcul de celle-ci, soit le 15 février (Annexe I-1 i). Dans ce cas, le Collège devrait s’assurer de respecter nos droits. Il pourrait, par exemple, retirer un groupe de la tâche d’un.e enseignant.e ayant un dépassement de CI très élevé (en payant un plein salaire). D’autres solutions sont aussi possibles : retirer des étudiant.es des listes d’un.e enseignant.e ou dispenser cette personne d’enseigner durant une ou plusieurs semaines (en embauchant un.e suppléant.e).
Chacune de ces solutions nous place dans une situation délicate : il est difficile d’exercer ses droits lorsque cela pourrait compromettre la réussite de ses étudiant.es. Nous ne devrions pas être confrontés à ce type de situation.
Le Collège a des responsabilités à cet égard. Il doit établir des prévisions de façon à s’assurer qu’il n’y ait pas de dépassement de CI à la date de référence, en tenant compte des désinscriptions prévisibles qui auront lieu avant le 15 février. Il doit aussi être proactif avant le début d’une session en diminuant les CI lorsqu’elles dépassent largement 85 unités (à moins que nous y consentions). Après le 15 février, le Collège devrait aussi s’assurer que nous acceptons un dépassement de CI. Et si nous refusons, il devrait effectuer les ajustements nécessaires afin de respecter nos droits.
Si vous acceptez un dépassement de CI, vous aurez droit à une petite rémunération calculée selon la formule suivante :
Par exemple, une CI de 86 donnera lieu à une rémunération (avec 17 ou 18 ans de scolarité et à l’échelon 6 – Annexe VI-6) de…
Le temps supplémentaire est étrangement payé à demi-taux dans l’enseignement collégial… Pour ma part, cette offre est REFUSÉE!
Modification de tâche avant le début d’une session
Dans le contexte d’un déficit dans la masse enseignante, le Collège effectue une gestion serrée des ressources avec l’ouverture, avant le début de la session, de 19 groupes et la fermeture de 25 autres.
Cette situation a donné lieu à des modifications dans la tâche de plusieurs enseignant.es. Que dit la convention à cet égard?
Dans le cas d’un permanent ou d’un contrat annuel
Le Collège doit, selon la clause 8-6.04, nous aviser au moins 45 jours avant le début d’une session du ou des cours que nous aurons à donner. On pourrait ainsi refuser, après ce délai, l’ajout d’une nouvelle préparation. Il pourrait toujours y avoir des changements «à la marge» dans notre tâche. Si, par exemple, le Collège ferme un groupe, il pourrait compenser en ajoutant un autre groupe parmi les cours que nous devons enseigner. Et si cela n’est pas possible compte tenu des inscriptions? Vous pouvez refuser l’ajout d’un nouveau cours et vous débuterez la session avec une charge allégée, mais avec un plein salaire… La responsabilité du Collège est justement d’effectuer des prévisions réalistes de façon à ce que nous puissions préparer adéquatement notre session. À chacun son travail…
Dans le cas d’un précaire
La situation est malheureusement plus délicate pour les précaires dont la tâche pourrait bouger en raison des ouvertures et des fermetures de groupes. Il serait toujours possible de se prévaloir de l’article 8-6.04 en acceptant toutefois de ne plus avoir une pleine charge session ou année.
Que retenir?
Vous avez le droit à une certaine prévisibilité en ce qui concerne votre tâche. Ce droit est toutefois fort relatif pour les précaires… Dans ce contexte, il faut sans doute faire preuve d’une «flexibilité réfléchie» en tenant compte de sa situation, mais aussi de celle des autres (les précaires surtout) lorsqu’une modification de tâche est proposée.
Comment nous devrons faire face à l’augmentation du nombre d’étudiants dès l’automne prochain
Une idée plus concrète de ce qui nous attend pour l’automne 2023 et les sessions suivantes
Marie-Claude Nadeau
Par Marie-Claude Nadeau, représentante aux dossiers syndicaux pour le SEECLG
Vous le savez, le Collège Lionel-Groulx accueillera environ 600 étudiants supplémentaires pour la session d’automne 2023. Il devrait s’ajouter à cela 300 étudiants de plus à l’automne 2024, puis 400 autres à l’automne 2025. Clairement, les installations actuelles ne suffiront pas pour desservir tout ce beau monde, et malheureusement, les nouveaux bâtiments nécessaires ne seront probablement pas prêts au moment requis. Après des discussions au Comité des relations de travail ainsi qu’en comité pour la Commission des études, des mesures transitoires ont été sélectionnées afin de remédier temporairement à la situation. Voici les grandes lignes de ce qui attend le personnel enseignant dans les prochaines années, selon les plus fraîches informations dont dispose votre exécutif syndical.
Construction de nouveaux espaces
C’est confirmé, la Ministre a enfin donné le feu vert pour la construction des 10 classes modulaires qui seront installées sur le terrain vague jouxtant le Pavillon de l’ordinique (près des ruches) (le financement de ce projet vient d’être approuvé récemment). Sur ces 10 classes, seulement 9 seront utilisées pour l’enseignement, la dixième servira à des « rassemblements étudiants » (espace pour manger et étudier, etc.). Ces classes modulaires devraient ressembler à celles de l’aile K. La Direction croit qu’elles seront prêtes à temps pour accueillir les étudiants à l’automne prochain.
En parallèle, le plan d’aménagement dont le Collège parle depuis quelques années se mettra en branle, ce qui devrait permettre d’achever la construction d’un pavillon de 29 classes sur le terrain du Collège à Sainte-Thérèse pour janvier 2025 (budget d’environ 45 millions pour cette première phase du projet). Ce pavillon devrait contenir une cafétéria.
Ce qu’il manque à ces espaces, ce sont des gymnases et des laboratoires de sciences (physique, biologie, chimie). Ces éléments ne seront ajoutés que lors de la deuxième phase du plan d’aménagement qui devrait se terminer vers 2028. Pour les gymnases, la Direction repense déjà son partenariat avec Sport Max dans les installations sportives afin de mieux l’harmoniser aux problématiques de l’enseignement et des équipes sportives, mais cela ne suffira pas…
Allongement des plages horaires
D’entrée de jeu, la Direction a choisi de préserver la plage horaire sans cours du mercredi après-midi étant donné qu’elle est nécessaire dans plusieurs programmes à la tenue d’activités pédagogiques et que, selon les calculs, sa réduction ou sa disparition ne règlerait qu’une toute petite partie du problème du manque de place pour les nouveaux étudiants. La plage horaire sans cours du mercredi sera donc maintenue telle qu’elle est en ce moment.
On vous en parle depuis un moment, les enseignants risquent de devoir travailler en soirée. La convention collective prévoit que le personnel enseignant est disponible du lundi au vendredi, entre 8h et 23h. La Direction souhaite rassurer les enseignants : l’allongement des plages horaires n’aurait lieu que deux soirs par semaine, et jusqu’à 21h au maximum. Et, répète-t-elle fréquemment, il ne s’agit que de mesures temporaires servant à assurer la transition avant que les bâtiments nécessaires soient tous construits.
Tout le monde est bien conscient de l’impact de ces mesures sur les conditions de travail et sur la conciliation travail-famille/vie personnelle des enseignants. On nous dit qu’il serait possible que l’enseignement du soir se fasse majoritairement sur une base volontaire, les enseignants pourraient peut-être indiquer leurs préférences à l’aide du document de « contraintes personnelles ».
La convention collective balise déjà certaines règles afin d’assurer un minimum de qualité de vie pour les enseignants :
– Il doit s’écouler 14h entre la fin d’une période de disponibilité et le début d’une autre (un prof ayant un cours se terminant à 21h ne devrait pas avoir un autre cours avant 11h le lendemain).
– La période de disponibilité doit se situer dans une période de 10h (un prof ayant un cours se terminant à 21h ne devrait pas débuter cette journée avant 11h).
– Nous devons disposer de 1,5 heure pour les repas à moins d’une entente
Tous les détails ne sont pas encore fixés précisément, mais voici les informations les plus récentes dont votre exécutif dispose :
Pour l’automne 2023, il se pourrait que les classes modulaires suffisent et que les plages horaires en soirée ne soient utilisées que pour les cours nécessitant un gymnase ou un laboratoire de sciences. Cela dit, c’est le nombre final d’inscriptions qui décidera de quelles disciplines devront offrir des cours en soirée.
Entre l’automne 2024 et l’hiver 2025, l’enseignement de soir semble inévitable pour toutes les disciplines, étant donné que la construction du nouveau pavillon à Sainte-Thérèse ne sera pas complétée avant janvier 2025.
Pour les cours nécessitant un gymnase ou un laboratoire de sciences, les cours en soirée risquent d’être maintenus de l’automne 2023 jusqu’à la fin de la construction de la deuxième phase du plan d’aménagement, soit vers 2028…
La Direction affirme qu’elle concentre ses efforts afin que cette période de transition soit la plus brève possible.
Les services qui seront offerts en soirée
Au sein du Comité des relations de travail comme à la Commission des études, les membres des trois syndicats ont veillé à ce que les services pertinents soient disponibles en soirée lors de l’allongement des plages horaires.
Plusieurs discussions sont encore en cours, mais on sait déjà que le Centre des services étudiants (L-117) sera ouvert jusqu’à 18h, mais que le Service psychosocial sera disponible jusqu’à 21h, de même que les techniciens informatiques, le service d’entretien ménager, le service audiovisuel et le SAIDE. Les examens qui devraient se prolonger un peu plus tard au SAIDE pourront évidemment avoir lieu, pour peu que le temps supplémentaire ne fasse tout de même pas travailler les étudiants jusqu’à minuit.
En ce qui concerne le bienêtre étudiant, il a été évidemment au centre de toutes les discussions de la Commission des études : un cours donné le soir devra aussi être offert le jour, le maximum d’heures de cours quotidien actuel sera maintenu (on ne voudrait pas qu’un étudiant ait 15 heures de cours en une journée!), une pause-souper sera prévue à l’horaire et un étudiant qui termine ses cours à 21h ne recommencera pas en classe à 8h le lendemain. Ces éléments balisés par la convention collective des enseignants ont inspiré les réflexions des comités.
Des discussions quant à l’ajustement des horaires de la cafétéria, de la bibliothèque, des centres d’aide, de la Coopsco, des activités socioculturelles et des transports en commun régionaux se poursuivent.
Un paquet de réflexions supplémentaires
Ce n’est pas de gaieté de cœur que votre exécutif vous présente tous ces bouleversements à venir. Il reste encore bien des zones d’ombre et des balises à solidifier. On pense à l’impact sur la charge individuelle (CI) des précaires travaillant le soir, à la conciliation travail-famille des membres des petits départements, aux difficultés de recrutement et aux réflexions sur le développement de l’enseignement à distance que la Direction des études persiste à vouloir mener malgré le refus clair des enseignants en assemblée générale de voir cette méthode utilisée pour pallier au manque d’espace. On en aura encore long à se dire. Restez informés, les choses vont bouger encore dans les mois à venir!
Marc Fortin
Hum le CRT3!
Des nouvelles du comité des relations de travail
Par Marc Fortin, enseignant au département de Technologie du génie électrique
Le premier CRT de 2023 s’est tenu le 31 janvier dernier dans la cordialité, l’empathie et l’écoute.
Les suivis du CRT du 20 décembre 2022 :
Notre demande de rémunération pendant le confinement des évènements du 18 novembre 2022 n’a pas encore obtenu de réponse. Restons optimistes!
L’autre suivi sur notre questionnement sur la pertinence d’avoir un projet pilote en soins infirmiers (offrir un stage de reprise aux étudiants ayant échoué leur stage) ainsi que sur son mode de financement nous apprend que le Collège va procéder avec le projet pilote et que son financement sera analysé conjointement par le Collège et le syndicat. Notre demande de ne pas procéder au projet-pilote n’a pas été considérée.
Les recommandations d’engagement pour la session d’hiver 2023 ont été révisées
Il y a eu des questionnements sur le morcellement des charges d’enseignement dans plusieurs départements. Le syndicat réitère que l’esprit de la convention collective est de créer des postes permanents et non une multitude de temps partiels précaires « ad vitam aeternam ». Les explications ont été données par le Collège pour expliquer chaque cas. Bref! Encore beaucoup de temps partiel!
Pour les ouvertures et fermetures de groupes, le Collège explique les différentes raisons de ces changements par une réalité d’inscription différente des prévisions de l’automne. Il y a peut-être un peu de poussière d’amiante sur la boule de cristal…
Une charge individuelle (CI) maximale de 85?
Le Collège nous informe que 88 enseignants ont une CI de plus de 85 au 15 janvier 2023. Les stages en soins infirmiers expliquent plusieurs dépassements de CI. Certains enseignants ont volontairement accepté de dépasser les 85 de CI. Le syndicat a expliqué que la tâche devrait être faite pour éviter de dépasser les 85 de CI. Le Collège préconise de peut-être enlever une semaine de cours ou d’augmenter la grosseur du groupe ou toute autre contorsion de la tâche.
Répartition des EBP :
Art visuel, Informatique et TAD devaient avoir des EBP à l’automne dernier. Informatique et TAD n’ont pas pris leurs EBP à l’automne 2022. Une charge individuelle de 0.3 pour les EBP a été attribuée en soins infirmiers sur un total de 3.75 CI d’EBP prévu.
0.3 ETC d’EBP reste à distribuer. Le Collège va vérifier si c’est accumulable ou si ça doit être retourné à la masse à l’automne prochain.
PARES :
Comment c’est financé? Le Collège indique que le programme est financé par le PESLAU (Peslau.ca) sur un projet de recherches entre les collèges et les universités de la région des Laurentides.
Processus MAOB :
Le syndicat mentionne que le délai pour soumettre les demandes MAOB 2023-2026 est trop court. Les coordinations doivent informer les enseignants afin d’identifier les équipements à remplacer ou à acheter, de rechercher les fournisseurs, de demander les soumissions et de remplir le formulaire. Le syndicat demande si c’est possible d’avoir une ou deux semaines supplémentaires et de démarrer le prochain processus MAOB plus tôt à l’avenir (ex. : en décembre avec un rappel en janvier). Le Collège compte s’informer rapidement s’il y a possibilité de prolongation ou pas.
Donc, comme mentionné en prémisse, une belle écoute, un peu de réponses et beaucoup d’empathie!
Un mot du président du SEECLG dans le cadre de la Semaine des enseignant.e.s
Denis Paquin
Par Denis Paquin, président du SEECLG
On parle beaucoup actuellement de ChatGPT. On se réunit aujourd’hui pour célébrer la Semaine des enseignantes et des enseignants. Il y a deux mots importants dans la phrase qui précède.
Contrairement aux algorithmes, on fait la différence :
La différence pour la réussite de nos étudiants et étudiantes… même au détriment de notre vie personnelle et familiale (le syndicaliste en moi n’est jamais bien loin). On porte à bout de bras la mission éducative du Collège, malgré la multiplication des défis avec lesquels nous devons composer… dont la diversification des profils de la population étudiante du Collège. On pense, par exemple, aux EBP ou à la multiplication des contrats de réussite (merci à la pandémie!).
La différence pour susciter des passions et même des vocations! Enseigner c’est aussi inspirer et se laisser inspirer dans une rencontre avec nos étudiantes et étudiants.
En tant que représentant des enseignantes et des enseignants, je m’adresse maintenant à Michel Louis Beauchamp, le Directeur général du Collège Lionel-Groulx :
On choisit une carrière dans l’enseignement… et pas juste une job! Enfin, si nous sommes assez chanceux pour échapper à la précarité qui touche 40% du personnel enseignant…
Parfois, je sais, nous pouvons avoir l’air un peu «chialeux»… Le photocopieur, la cafétéria et j’en passe… Il faut toutefois s’élever un peu pour comprendre le message qui se dégage de nos doléances. On vous dit : «wow, quel bonheur d’être prof… maudit que c’est exigeant par contre… on a besoin que l’organisation comprenne notre réalité et nous supporte mieux!»
La présente ronde de négociations représente une opportunité. Et nous avons des enjeux bien plus importants que le stationnement. (Quoique c’est un vrai problème ça aussi…) L’alourdissement de la tâche enseignante est réel.
Monsieur Beauchamp, vous pouvez faire une différence à cet égard :
En réglant ce qu’il est possible de régler localement;
En portant notre voix au Comité patronal de négociation des collèges pour réclamer :
Des salaires justes et équitables;
Des ressources surtout… car nous avons aussi le droit d’exister au-delà de notre travail!
Crédit photos: Marie-Claude Nadeau
Des nouvelles des négos
Les mois de janvier et février ont été très actifs à Lionel-Groulx, vous le savez! Vous trouverez ici un résumé des activités de mobilisation ainsi que quelques nouvelles.
Vos cartes postales de Noël sont désormais entre les mains du gouvernement!
Après avoir illuminé le quotidien de la Direction durant le congé des Fêtes, le sapin de Noël syndical s’est vu dépouillé patiemment de ses guirlandes de cartes postales. De valeureux membres ont acheminé vos souhaits à Pascale Déry en les déposant en main propre au bureau d’Éric Girard.
Voici la lettre remise avec les cartes postales ce jour-là (Merci, Marie-Noëlle Aubertin!):
Crédit photo: Marie-Noëlle Aubertin (merci!). Un merci spécial à Marilie Sauvé, Louis-Maxime Joly, Annie Lévesque et Virginie Gagnon-Carignan!
Pour que l’on cesse de nous prendre pour des clowns
Le 2 février, jour de la marmotte, un gigantesque travail d’affichage a été fait à Lionel-Groulx. Les trois syndicats se sont alliés afin d’alerter la communauté du Collège sur le fait qu’il manque des morceaux à nos services publics et que les offres patronales ne suffiront vraisemblablement pas à améliorer la situation. La vidéo suivante, créée elle aussi par le comité intersyndical de mobilisation du Collège Lionel-Groulx, a été diffusée largement sur les réseaux sociaux:
Un immense remerciement au comité intersyndical de mobilisation pour le concept, à Gabrielle Beauchamp pour le graphisme du casse-tête, puis à Marie-Noëlle Aubertin, Mamadou Lo et Alex Larose pour l’enregistrement et le montage!
Pour marquer le coup, le personnel enseignant a ajouté une joyeuse touche de rouge sur cette campagne d’affichage en portant le nez de clown afin de refuser clairement ces offres humiliantes et insuffisantes.
Faire entendre nos cris du coeur à la Direction
Le 14 février, le comité intersyndical de mobilisation (qui a tellement de plaisir à travailler ensemble!) a saisi l’occasion de la Saint-Valentin pour inviter les membres des trois syndicats à aller coller des messages en forme de coeurs sur la porte de la Direction parce que les cégeps aussi ont besoin d’amour. Ce fut une belle activité, simple, rassembleuse et porteuse.
Voici la lettre affichée sur la porte de la Direction générale ce jour-là:
Invitation à participer aux forums citoyens Parlons éducation
Voici un message de la FNEEQ que l’on reproduit ici pour vous
Lors du dernier conseil fédéral, les délégations ont adopté la recommandation suivante :
Considérant la nécessité de tenir un débat public large sur l’état de l’éducation au Québec;
Considérant la démarche des Forums citoyens Parlons éducation;
Il est proposé :
1. Que la FNEEQ réitère son appui à la démarche des Forums citoyens Parlons éducation en tant qu’organisme partenaire et en fasse une promotion active;
2. Que la FNEEQ et ses syndicats affiliés participent activement aux forums régionaux de cette démarche, notamment en y déposant avis et mémoires.
L’équipe de Parlons éducation a rendu publique sa démarche lors d’une conférence de presse tenue au mois de janvier. Il y aura 19 forums dans toutes les régions du Québec entre les mois de mars et de mai. Vous pouvez prendre connaissance des dates et de l’horaire de ces consultations ici : https://www.parlonseducation.ca/forums/ et vous inscrire en complétant le formulaire d’inscription qui figure sur la même page. Le document de consultation est également disponible sur le site Internet des Forums citoyens.
À titre de rappel : « La démarche de Parlons éducation se veut rigoureuse et construite sur le dialogue, s’appuie sur une conception progressiste de l’éducation, fait la promotion de l’émancipation individuelle et collective, valorise l’équité et le respect de la diversité des personnes dans une école où se vit la démocratie participative. Les discussions porteront sur le préscolaire, le primaire, le secondaire et le parcours scolaire des jeunes en formation des adultes et en formation professionnelle. (Parlons éducation, 2023) »
Il est aussi possible que dans votre région, le conseil central de la CSN y organise une réflexion régionale.
Nous vous transmettons [voir plus bas]une synthèse des réflexions de la CSN sur l’éducation, préparée par Julie Audet du Service de la recherche et de la condition féminine de la CSN, pour guider votre participation aux forums citoyens. Je vous invite également à consulter la plateforme CSN en éducation mise à jour en septembre.
Crédit photos: Une sympathique employée du restaurant et Marie-Claude Nadeau
À venir :
22 février : Assemblée générale. Portez votre chandail de négo!
23-24 février: Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC) (votre exécutif ira vous y représenter).
27 février au 3 mars: Journées de mise à niveau.
22 mars:Assemblée générale. Portez votre chandail de négo!
On ne pouvait pas terminer cette édition du De Vive Voix sans souligner les 15 ans de travail de Claudia, l’oeil de lynx dévoué qui révise cette publication chaque fois! Merci pour tout, merveilleuse Claudia!