
Un traditionnel DVV laisserait une plage importante à nos futurs retraité.es. Étant donné Omicron, nous devons reporter l’hommage à juin prochain. Nous avons une pensée pour vous, retraité.es au temps de la mutation Covid-19.
Aussi, vous remarquerez sans doute la plume de notre récente recrue. Merci Marie-Claude Nadeau pour ton énergie, ton sens de la formule et ta capacité de travail!
Bonne lecture!
Les montagnes russes de la rentrée d’hiver 2022

Par Marie-Claude Nadeau, professeure de littérature et responsable aux dossiers syndicaux
Fin décembre 2021. Nous étions dans nos cocons à décanter un peu quand les mesures gouvernementales ont été modifiées. Resserrement des consignes et serrements au cœur, pour plusieurs. Qu’allait-il arriver à notre prochaine rentrée scolaire?

Il y a des rituels dont on se passerait volontiers. Nous étions de retour devant la grand-messe des points de presse gouvernementaux, à grignoter fébrilement un popcorn pour tromper notre nervosité. Puis, comme janvier s’installait, nous avons repris le chemin de notre ordinateur. Des centaines de profs immobiles, figés, parce qu’ignorant absolument l’avenue à prendre : devait-on planifier notre session en présentiel ou en virtuel? Ce n’était pas un dilemme à résoudre, c’était un carrefour au feu rouge flamboyant. Nombreux l’ont exprimé : on ne planifie pas du tout de la même façon une session en présence et une session à l’écran, ça change tout! Du coup, dans l’attente d’une décision claire de la part de notre collège, les enseignants se retrouvaient condamnés à attendre, ambivalents, devant la coulée d’heures productives qui nous échappait par faute de directives éclairantes… Certains s’inquiétaient de ce que cette attente allait produire comme angoisse chez les étudiants (allaient-ils décider de repousser leurs études par crainte de devoir subir d’autres mois en virtuel?). D’autres développaient une nouvelle manière de procrastiner en imaginant sur les réseaux sociaux d’hilarantes reformulations d’une même question : mais où se cache notre ministre Danielle McCann?
Le 12 janvier 2022, toute la communauté du collège Lionel-Groulx a reçu un avis qui reportait officiellement le début des cours au 31 janvier, en présentiel. Le valeureux hamster de la spéculation collective a alors repris sa course effrénée:

Puis, on a dû attendre plus d’une autre semaine avant qu’on ne voie enfin poindre à l’horizon une nouvelle mouture de notre calendrier scolaire de l’hiver 2022. Entretemps, le hamster intérieur de chacun de nous continuait sa course : allait-on annuler la semaine de mise à niveau? Ou les journées d’examen? La fin de la session serait-elle repoussée? Pendant que l’administration nous invitait cordialement à une activité d’accueil qui visait à aborder avec humour les liens entre la santé mentale et le travail, nous, on ne riait pas du tout de devoir jongler avec ces incertitudes ajoutées à l’anxiété ambiante…C’est que notre emploi n’est jamais séparé du reste de notre vie, il s’ajoute au bouillon de nos réalités de parent-enseignant, de proches-aidant-enseignant, d’enseignant-dont-le(la)-conjoint(e)-est-au-front-du-système-de-santé, d’enseignant-dont-le(la)-conjoint(e)-est-à-la-tête-d’une-PME-affectée-par-la-pandémie, d’enseignant-patient-délesté-de-ses-soins-par-le-système-de-santé-surchargé, etc. Cette symphonie de pressions joue en trame de fond, indissociable de notre pratique professionnelle.
Nous en sommes donc là, enseignants déjà éreintés à force de devoir nous adapter constamment à de nouvelles mesures sanitaires. La session d’hiver 2022 commence avec des classes pleines de profs et d’étudiants fatigués. Gardons en tête que les miracles accomplis lors des sessions précédentes ont été réalisés au prix de colossaux efforts cumulés, que cette ressource fragilisée par le contexte a besoin de temps pour croître et se renouveler. Ménageons nos forces pour durer jusqu’à l’été. Parce que derrière nos masques, nous sommes essoufflés, avant même de nous élancer dans cette nouvelle session.

« On peut s’attendre à recevoir la rétro quand?»
Il faut savoir que les montants forfaitaires seront disponibles 30 jours après la signature de la convention collective. Pour la rétroaction salariale, il s’agit de 120 jours après la signature de la convention. Au regroupement Cégep, on a avancé qu’il était plausible de signer avant la fin du mois.
Faites le calcul! 😉
« Total eclipse of the heart »
Point de vue d’un prof ordinaire sur les dernières négos
Par Marie-Claude Nadeau, professeure en littérature et responsable aux dossiers syndicaux
Il reste 14 mois à notre convention collective actuelle. Ouep. Juste ça. Elle sera échue le 31 mars 2023, ce qui veut dire que bientôt, nous devrons nous mobiliser pour négocier à nouveau. Avant d’en arriver là, je vous propose mon humble réflexion de prof lambda sur les dernières négociations.

Des gains affaiblis par le contexte
La première pensée qui me vient en tête lorsque je songe aux dernières négociations, c’est cette affirmation entendue lors de l’une de nos assemblées générales : « on a obtenu un 2% historique ». Ainsi notre hausse salariale de 2% par année (durant les trois ans que dure notre convention collective) serait un gain appréciable par rapport aux anciennes conventions collectives. C’est vrai que lors de la négociation précédente, nous avions obtenu une majoration de 1,5% pour l’année 2016, de 1,75% pour l’année 2017 et de 2% pour l’année 2018… Mais on a tous payé une épicerie hors de prix, récemment, non? Que devient notre hausse salariale de 2% quand le coût de la vie explose? En 2021, notre salaire a augmenté de 2%, pendant que le coût de la vie, lui, a augmenté de 5%. Du coup, ce gain si génial de notre dernière négociation est terni.
Honnêtement, durant les dernières négos, les hausses de salaire ne m’intéressaient pas. Dans le chaos de la COVID, devant la détresse des soignants et celle des étudiants qui éclataient en larmes sur mon écran, il me semblait que voter pour la grève, c’était non seulement inutile, mais aussi un affront à l’effort de colossal que chacun faisait pour tenir bon. À quoi servait-il de dépenser ma rare et précieuse énergie de prof en tourmente pour négocier avec un gouvernement si populaire dont le rapport de force était en béton armé? N’était-ce pas honteux d’exiger de meilleures conditions de travail alors que la société québécoise entière était sous pression, accumulant les faillites, les chômeurs autant que l’épuisement de ceux qui se surmènent à cause d’une pénurie de main d’œuvre? C’était le chaos dehors, le vent rabattait sur le dos des citoyens des rafales de feu et d’eau, tout et son contraire, sans sens, dans un inconfort grandissant. Alors vraiment, l’enseignante en pantoufles, devant son ordinateur fatigué, avait-elle des besoins plus urgents que les autres? Je ne le trouvais pas. Mais tout de même, une question me hantait : si les enseignants ne se battent pas pour assurer la qualité des conditions qui régissent l’enseignement supérieur, qui le fera?
Pour poursuivre la lecture de ce texte :
S’accueillir
Retour sur l’activité d’accueil de la rentrée d’hiver 2022
Par Marie-Claude Nadeau, professeure de littérature et responsable aux dossiers syndicaux

L’activité d’accueil organisée pour la rentrée d’hiver 2022 réunissait environ 150 membres du personnel du Collège en ce froid matin du 20 janvier. « Du jamais vu », précisait Michel Louis Beauchamp devant cette myriade de rectangles où on voyait des collègues siroter leur café. Un mot d’encouragement a précédé la conférence comme un appel à notre courage, à notre fierté et à notre bienveillance collective.
Courage
Du courage, personne ne doutait qu’il en faudrait des pelletées, des bordées, des tsunamis pour affronter la rentrée qui s’en vient après toutes les autres. Notre directeur général citait Havel (un auteur tchèque) qui définissait l’espoir comme la conviction non pas que tout ira bien, mais plutôt que tout ce qu’il adviendra trouvera un sens. Déduire un sens du chaos de l’éducation pandémique, voilà un « espoir » ambitieux…
Fierté
Lionel-Groulx est un merveilleux collège, même s’il n’est pas parfait. Cependant, nos conditions de travail en pandémie sont loin d’être glorieuses. D’un rectangle à l’autre, on voyait des collègues attablés souvent à des bureaux de fortune, installés dans des postures plus ou moins ergonomiques : dos voûté, nuque tendue parce le portable était trop bas, éclairage trop vif ou trop sombre, etc. Certains étaient dérangés par des membres de leur famille ou par des bruits extérieurs. Avons-nous collectivement fière allure à tenter de travailler sur notre table de cuisine ou dans notre sous-sol (moi, c’est dans ma salle de lavage/établi que je peux travailler…)? Et même quand nous avons l’occasion d’oeuvrer entre les murs du collège, sommes-nous fiers des moutons de poussière qui colonisent les escaliers, des mêmes taches de cafés sur les murs durant des semaines, des chaises en plastique fendues dans nos classes et des plafonds cernés par d’obscurs dégâts d’eau? Il y a encore des pas à faire avant d’enseigner la tête haute…
Bienveillance
C’était une excellente idée que cette conférence humoristico-émouvante de Michel Mpambara à propos de la santé mentale. D’entrée de jeu, cet humoriste nous a demandé d’ouvrir nos micros, ce qui nous permettait d’entendre le rire spontané de nos collègues et nous donnait davantage l’impression de vivre en commun ce moment d’accueil. Psychose, bipolarité, médication, préjugés, échecs et pistes de solutions, la conférence a abordé bien des sujets tabous même chez nous. Je garde en mémoire ce moment où Michel Mpambara s’étonne qu’un Blanc lui lance « Aie! Je suis comme toi! », en précisant qu’il ne parle pas de la couleur de sa peau, mais de sa condition de bipolaire. Les troubles de santé mentale transcendent les différences culturelles et sociales, c’est évident. D’une certaine manière, notre vulnérabilité nous rassemble. Devant mon écran et ces 150 rectangles de toutes les couleurs et de toutes les allégeances politiques et pédagogiques, j’ai réalisé que ce qui nous unit, ce sont peut-être nos fragilités envers cet hiver qui nous attend. Enseignants, personnel de soutien, professionnels et cadres (et étudiants!), chacun de nous va avoir à naviguer dans les eaux troubles des semaines à venir. Alors là-dessus, je rejoins Michel Louis Beauchamp et Michel Mpambara dans leur souhait de bienveillance : n’oublions pas qu’il est légitime de nous sentir meurtris et abîmés en ces temps difficiles. Reconnaître nos zones d’ombre est un pas nécessaire pour avancer. N’oublions pas de veiller sur nous-mêmes, mais aussi sur notre communauté élargie, dans ce navire mis au défi par la tempête.
Retour sur le rapport d’école et société : «Réflexion sur la liberté académique incluant les enjeux du racisme et de la discrimination systémiques»
J’ai demandé aux membres du comité Ad hoc sur la liberté académique de Lionel-Groulx ce qu’ils pensaient du rapport, histoire de poursuivre notre réflexion collective autour de cet enjeu. À ce jour, Claire Dumouchel, professeure de psychologie, s’est exprimée lors du DVV 9.06. Aujourd’hui, voici la réflexion de Stéphane Chalifour, professeur en sociologie.
«Patente à gosses»
La FNEEQ et la pédagogie «inclusive»
par Stéphane Chalifour, professeur de sociologie

Vous êtes sans doute nombreux, faute de temps ou d’intérêt, à ne jamais lire les publications de votre Fédération nationale, voire à ne pas connaître l’existence de l’un de ses plus influents comités. Vous auriez pourtant intérêt à prendre connaissance de son dernier rapport. Sorte de «Think Tank» militant chargé de produire périodiquement des réflexions destinées à orienter les instances de notre organisation, École et société[[4]] publie ainsi régulièrement des textes de fond sur les nombreux enjeux relatifs à la profession et à la condition enseignante. Résolument progressistes (j’en suis), ses membres rédacteurs ont développé, au cours des dernières années, une production critique d’une grande richesse sur des questions aussi déterminantes que la réussite, la marchandisation et l’enseignement à distance que l’on peut consulter aisément [[5]].
Comme toutes les organisations syndicales sensibles aux grandes questions sociales et politiques, la FNEEQ n’est pas imperméable aux idéologies qui traversent le corps social et qui, d’une époque à l’autre, tendent à devenir hégémoniques tant au sein de l’imaginaire militant que du discours de ses porte-paroles. À cet effet, les plus vieux d’entre-nous se souviendront d’un temps – pas si lointain – où des groupuscules maoïstes investissaient les cégeps, les universités et les syndicats en défendant le plus sérieusement du monde les régimes sanguinaires de Pol Pot au Cambodge et celui d’Enver Hoxha en Albanie[[6]]. Terreau fertile pour l’«entrisme», les départements de sciences sociales, de philosophie et de littérature virent alors un nombre important de «camarades enseignants» succomber aux charmes du maoïsme et de la promesse d’une société sans classe. On connaît la suite…
Or, si les avant-gardes éclairées d’aujourd’hui ne nous parlent plus d’un obscur paradis outre-frontière, elles ont tout de même conservé les mêmes réflexes tant dans leur posture morale que dans leurs stratégies. Je fais ici allusion non seulement à ce qui est devenu l’affaire Lieutenant-Duval, mais à d’autres cas révélateurs d’un sérieux dérapage. On pourrait toujours excuser l’intransigeance juvénile de jeunes exaltés en quête d’absolu comme ces étudiants qui se permettent d’intimider une professeure de l’UQAM parce qu’elle réfère aux déterminants sexués (masculin et féminin) en biologie. À Concordia, une autre collègue a reçu des plaintes parce que le mot «nègre» apparaissait dans une œuvre littéraire. Hélas, le néo- stalinisme semble s’être étendu, depuis peu, à d’autres sphères professionnelles en contaminant de bien moins jeunes. Une journaliste de la CBC fut ainsi suspendue parce qu’elle a parlé du livre de Pierre Vallières lors d’une réunion de production. Ailleurs, des humoristes, des artistes (Robert Lepage) et écrivains sont accusés de racisme, d’«appropriation culturelle» ou de transphobie sans que l’on sache de quoi il en retourne. C’est le cas de J.K. Rowling, auteure du célèbre «best-seller», Harry Potter, bannie récemment des célébrations entourant son oeuvre parce qu’elle a osé rappeler, qu’à son humble avis, seules des femmes pouvaient avoir des menstruations, etc[[7]].
Pour poursuivre la lecture et accéder au texte original avec références :
Les résolutions votées le 26 janvier 2022 en Assemblée générale
Proposition 1
Négociation 2023 – Alliances
Considérant le rapport de force favorable au gouvernement actuellement au pouvoir;
Considérant qu’un règlement global de l’une des grandes centrales exercerait des pressions sur les autres pour accepter un règlement dans les mêmes paramètres;
Considérant que des alliances amènent une plus grande mobilisation et plus de visibilité;
Considérant la hausse marquée du coût de la vie et l’érosion de notre pouvoir d’achat;
Considérant que des gains substantiels doivent être réalisés quant aux grands enjeux de la table centrale (salaire, conditions de travail, retraite, assurances, droits parentaux…) et de la table sectorielle (précarité, alourdissement de la tâche, financement…);
Considérant les éléments de réflexion de la négociation 2020;
Il est proposé de soutenir, dans le cadre de la prochaine négociation, la formation:
- d’une alliance avec les autres fédérations de la CSN (CCSPP),
- d’une alliance avec les autres centrales syndicales à la table centrale (CSQ, FTQ),
- d’une alliance avec la FEC à la table sectorielle.
- d’alliances avec d’autres syndicats en éducation.
Proposition 2
Programmes TAD et bureautique 410-412
Considérant les fermetures des programmes 410-412;
Considérant le manque de transparence, de consultation réelle et de prise en considération de l’avis des enseignant.es dans les révisions;
Considérant que ces façons de faire mènent à un désengagement envers la profession enseignante et une perte de sens envers l’actualisation des programmes;
Considérant la fermeture anticipée du programme de bureautique par le ministère;
Considérant la refonte de trois programmes en administration en un seul sous le vocable de «Techniques de gestion des organisations»;
Considérant l’absence de compétences obligatoires en marketing et le manque de considération pour les besoins de formation exprimés par le marché du travail;
Considérant l’effet potentiel sur les inscriptions dans le nouveau programme;
Il est proposé que le SEECLG:
(au national)
- Dénonce le processus de consultation dans la refonte du programme (fermeture des programmes actuels 410-412 et création du nouveau programme) et le manque de représentativité de l’échantillonnage dans les analyses.
- Exige qu’on tienne compte des recommandations des enseignant.es et des partenaires du marché du travail; notamment à l’effet de rendre une compétence en marketing obligatoire.
- Demande que notre représentant au Comité des affaires pédagogiques (CAP), Philippe Nasr, porte cette proposition aux instances appropriées.
- Achemine cette proposition à Jacqueline Lacasse, responsable du dossier à la Commission nationale des programmes d’études professionnelles et techniques (CNPEPT).
(au local)
Demande de nouveau une proactivité de la part de notre Direction des études dans la transmission des informations pertinentes quant aux révisions de programmes (présentes et futures) tant aux départements concernés, aux disciplines contributives qu’à l’exécutif syndical.
Proposition 3
Propriété intellectuelle
Considérant l’appropriation, la modification et la diffusion par le Collège, sans référence à ses auteurs et autrices de quatre capsules vidéo visant la valorisation de la formation générale commune au collégial (campagne ayant d’ailleurs pour nom : « On a ça en commun!» ) dans le contexte de dénonciation du rapport Demers;
Considérant que cette campagne visait également à dénoncer l’approche à la carte (clientéliste) proposée dans le rapport Demers et constitue littéralement un détournement de sens de celle-ci;
Considérant que les acteurs étudiants n’ont jamais été consultés du détournement de sens de la publication des vidéos à des fins de recrutement pour le Collège Lionel-Groulx (2020, 2021);
Considérant que les capsules ont été pensées, réalisées et produites par le SEECLG et M7 Design (Delphine Piperni) puis financées par la FNEEQ (2015);
Considérant la violation du droit au sens de la loi sur le droit d’auteur;
Considérant que le Collège, en tant qu’institution d’enseignement supérieur, fait la promotion du respect de la propriété intellectuelle dans ses communications;
Considérant la mise en demeure datant du 26 novembre 2021 :
Il est proposé que le SEECLG:
- Condamne le geste plagiaire par une motion de blâme et dénonce les lacunes manifestes d’un processus ayant mené à ce non-respect de la propriété intellectuelle.
- Demande une investigation afin de s’assurer que ce type de comportement ne se reproduise plus.
- Demande un retour sur l’enquête.
- Demande des excuses formelles de la part de la Direction.
Pour accéder à la présentation de l’AG sur les vidéos
- Plagiat des vidéos du SEECLG
Proposition 4
Changements numériques
Considérant nos valeurs institutionnelles, notamment la collaboration et la bienveillance;
Considérant que les activités d’enseignement, basées sur des sessions de 15 semaines, demandent de la préparation et de la prévisibilité de la part des enseignant.es;
Considérant l’autonomie professionnelle des enseignant.es;
Considérant l’importance de nos outils de travail;
Considérant les derniers changements de paramètres sur les navigateurs internet intégrés aux ordinateurs de travail des enseignant.es qui a constitué un irritant pour plusieurs :
Il est proposé que le SEECLG:
- Demande à la Direction des environnements physique et numérique (DEPEN) de prévenir les enseignant.es lorsque des paramétrages numériques de leurs outils de travail sont modifiés.
- Demande à la DEPEN d’expliquer ces changements dans un Info-techno accessible à toute la communauté.
- Demande à la DEPEN de privilégier l’incitation plutôt que la contrainte.
- Demande à la DEPEN de privilégier les changements numériques dans l’intersession.
- Exige que la DEPEN respecte l’autonomie professionnelle des enseignant.es notamment en rendant facilement accessibles les outils informatiques privilégiés par les départements pour tous les ordinateurs utilisés par les profs dans le cadre de leur travail.
À venir…
27 janvier : Commission des études
31 janvier : Début des cours de la session hiver 2022
1er février : comité des relations de travail (CRT)
Semaine du 7 février : Semaine des enseignant.es
11 février : Assemblée générale du conseil central des Laurentides
15 février : Conseil d’administration
17 février : ACCDP