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Parce que oui, nous pouvons avoir une baisse de motivation lors du confinement et de l’enseignement à distance…

Pour-DVV-3L’IMMOBILISME N’EST PAS UNE OPTION

par Chantal Pilon, secrétaire générale du SEECLG

Le prof devant sa tâche est à la remorque des décisions de la direction. La direction est à la remorque du MEES. Le MEES est à la remorque de la Direction de la Santé publique, qui elle-même, est à la remorque du comportement des citoyens et de l’évolution du virus dont on ne sait pas grand-chose.

Tous les décideurs vivent dans l’incertitude. Tous. Toutes les décisions sont prises avec l’idée que les choses pourraient changer rapidement. Mais l’immobilisme n’est pas une option, car les projets de vie de nos jeunes sont en jeu.

Il faut donc prendre des décisions et accepter que nous puissions nous tromper tout en faisant le deuil de la normalité. La prudence, c’est de se ménager un espace pour s’ajuster le cas échéant.

Évidemment, des décisions s’imposent sur le plan national concernant le financement. Évidemment, il faut dénoncer les mandats parfois démesurés qui sont imposés aux enseignants. Évidemment, il faut exiger des améliorations technologiques, un meilleur soutien, de meilleures communications, etc.

Il n’est pas inutile de dresser la liste des embûches que nous pourrions rencontrer. Mais faisons-le en mode prévention, en mode recherche de solutions, en gardant à l’esprit que ce qui serait préférable pour l’un ne l’est pas nécessairement pour l’autre.

Et, l’attentisme non plus n’est pas une option. Nous ne pouvons pas faire l’économie de certaines décisions sur le plan local, car les défis ne se présentent pas de la même manière dans tout le réseau. Par exemples, certains collèges devaient accueillir des étudiants étrangers qui ne recevront pas leur certificat d’immigration; d’autres ont une grande expérience de l’enseignement à distance; d’autres connaissent une forte diminution de l’effectif étudiant, alors qu’à Lionel-Groulx nos locaux sont occupés à pleine capacité; etc.

La meilleure façon de lutter contre l’anxiété, c’est d’être dans l’action. Concentrons-nous sur ce que nous pouvons accomplir aujourd’hui. À Lionel-Groulx, il s’agit de déterminer d’abord quels cours nécessitent absolument d’être en présence des étudiants. Il faut faire un portrait de la situation afin de déterminer ensuite les possibles.

Ce n’est qu’une étape. La plus urgente. Il y en aura d’autres. La réflexion continue sur tous les plans.


Comité consultatif de reprise des activités

thumbnail (19)Compte-rendu par Aude Lacasse et Denis Paquin

Rencontre du 5 mai

Étaient présents:

thumbnailMichel Louis Beauchamp, Philippe Nasr, Danielle Coallier, Deux représentants du SEECLG, Deux représentants du SPSCLG, Deux représentants du SPPCLG, Deux représentants étudiants

Cette première rencontre visait à mettre la table aux travaux de réflexions qui sont nécessaires afin de préparer au mieux de nos capacités la session d’automne. Le comité consultatif alimentera le comité stratégique formé de gestionnaires et les instances du collège (CRT, CÉ, etc.)

À l’ordre du jour:

  1. Scénarios de reprises possibles à l’automne 2020 : télé-enseignement et hybride et télé-travail

Rapidement lors de la rencontre, il nous est apparu nécessaire de définir le concept de télé-enseignement en mode hybride pour les enseignants et les étudiants et celui de télé-travail pour nos collègues du soutien et professionnel.

Dans notre cas, que signifie le télé-enseignement en mode hybride, concept avancé par la direction du collège?

À cet égard, nous avons exprimé le besoin de définir rapidement le cadre de reprise de la session d’automne afin que nous puissions être en mesure d’adapter nos cours. Nous avons souligné nos nombreuses questions. Quels cours pourront être enseignés au Collège? Quelles seront les consignes de distanciation physique? La taille des groupes? Les mesures sanitaires? Quels cours devront être enseignés à distance? Comment le Collège va-t-il supporter les professeurs qui seront dans cette situation?

Nous avons également souligné que le contexte et les consignes changeaient rapidement. Il serait souhaitable que le cadre de reprise mis en oeuvre par le collège permette de réduire l’incertitude. Il ne serait pas souhaitable de le réviser à la dernière minute, ce qui nous forcerait à revoir notre planification. Nous invitons le collège à une certaine prudence et, s’il y a lieu, à assouplir ce cadre au fur et à mesure que les consignes de la santé publique le permettront. Rappelons que l’objectif est de nous aider à préparer, de la façon la plus prévisible possible, notre tâche de l’automne et d’éviter de devoir refaire le travail d’adaptation deux fois. Suite à cette rencontre, le Collège a envoyé une Dépêche afin de clarifier le concept d’hybride.

  1. Préoccupations 

La principale préoccupation partagée par tous les membres du comité est de connaître le plus rapidement possible le cadre sanitaire qu’implique un retour physique au travail. Il est essentiel de connaître les balises et protocoles qui devront être respectés afin d’organiser les activités. Un comité (sans enseignants et membres du soutien) a été formé afin de définir ces balises et protocoles en conformité avec les directives de la Santé publique et la CNESST.

  1. Communications 

Sur cette question, nous avons soulevé les nombreuses préoccupations que vous nous avez émises lors des dernières semaines et lors de notre rencontre Zoom. Notamment, la nécessité de centraliser et mieux organiser l’information et de s’assurer que les communications soient régulières.


Négo….parce que c’est reparti!


21728164_10155072064182775_5270261847969286979_nLE POINT SUR LA NÉGO

Par Yves de Repentigny, Vice-président de la FNEEQ, responsable du regroupement cégep

Discussions exploratoires aux tables de négociation

Depuis le 13 mars 2020, la crise de la COVID-19 a entraîné son lot de chambardements et elle a amené la CSN et les fédérations du secteur public à faire une analyse de la nouvelle conjoncture et à revoir leur approche de la négociation en cours. Rappelons-nous que le 23 mars dernier, alors que le premier ministre mettait tout le Québec sur pause, la CSN demandait au gouvernement de suspendre les négociations du secteur public, tout en mettant en place dès maintenant une série de mesures, notamment des ajustements salariaux, des primes et des mesures de protection pour que nous puissions nous consacrer entièrement à la crise et que les travailleuses et les travailleurs des réseaux puissent passer à travers cette période difficile.

Les discussions qui ont suivi ont permis, notamment, d’obtenir une prime pour les travailleuses et les travailleurs au front contre la COVID-19. Bien que nous jugions toujours celle-ci insuffisante et inéquitable, les représentations de la CSN ont permis de l’élargir à un plus grand nombre de personnes. Nous poursuivons toujours nos revendications pour que la prime soit de 3 $ ou 4 $ l’heure en montant fixe et qu’elle s’applique à l’ensemble des personnes salariées, incluant le personnel des services de garde d’urgence qui n’y a toujours pas droit à l’heure actuelle.

Depuis la fin mars, la CSN a multiplié les échanges avec les représentants du Conseil du trésor. Bien que nous ayons maintenu la ligne de la suspension en concentrant nos discussions autour des mesures à déployer immédiatement pour passer à travers la crise et que cela ait permis de faire évoluer les positions patronales initiales, le gouvernement souhaite toujours négocier de façon accélérée afin de régler l’ensemble des conventions collectives du secteur public. Les nombreuses interventions du premier ministre en ce sens lors de ses points de presse quotidiens en témoignent; il y parle fréquemment de sa volonté d’en arriver rapidement à une entente globale avec les centrales syndicales.

Avec une conjoncture qui a changé significativement (avec entre autres une crise sanitaire sans précédent et un changement drastique de l’état des finances publiques) et un gouvernement qui indique clairement vouloir régler les conditions de travail et les conditions salariales de 550 000 employé-es de l’État dans un court délai, les fédérations du secteur public de la CSN estiment qu’elles ont intérêt à s’asseoir avec le Conseil du trésor et les différents comités patronaux de négociation pour entamer des discussions sur une base exploratoire, avec l’objectif de faire avancer les travaux de renouvellement des conventions collectives, et ce, tant à la table centrale qu’aux tables sectorielles. C’est en se basant sur l’orientation générale adoptée par les quatre fédérations du secteur public de la CSN que nous mènerons ces échanges avec le Conseil du trésor dès demain. Conformément à cette orientation, les discussions exploratoires porteront donc tant sur l’amélioration des conditions de travail et de pratique, en ciblant notamment les enjeux de surcharge et de précarité, que sur l’amélioration des conditions salariales en revendiquant des hausses supérieures à l’inflation pour l’ensemble des personnes salariées, tout en portant une attention particulière aux bas salarié-es.​

C’est au cours des prochains jours que nous verrons si la volonté du gouvernement de convenir de conditions de travail acceptables tout en tenant compte du contexte de pandémie se transformera en gestes concrets pour améliorer le sort des travailleuses et des travailleurs des réseaux. Nous le constatons plus que jamais, les services publics sont les piliers de notre société; le gouvernement doit reconnaître cet état de fait sans attendre.

Nous vous tiendrons au courant des prochains développements.

Salutations syndicales,


thumbnailNégociation 2.0 : vers un règlement en juin?

Par Denis Paquin

Depuis plus d’un an, nous élaborons patiemment, dans des échanges constants entre le bas et le haut de la « pyramide inversée », nos cahiers de demandes. La démocratie participative impose ainsi son rythme. Juste avant la crise, nous devions (enfin!) compléter l’adoption des demandes que la FNEEQ devait présenter et défendre auprès de la partie patronale à la table sectorielle. Cette négociation s’annonçait longue, alors que la conjoncture économique était pourtant très favorable.

Cette situation, comme vous le savez, a basculé au tournant du mois de mars. Si bien que nous sommes dans une nouvelle négociation, dans un contexte économique, politique et syndical fort différent. Cette négociation pourrait néanmoins se conclure très rapidement. C’est, du moins, mon impression.

Pour poursuivre la lecture de ce texte : Négociations 2.0


93776308_1283213238539033_1117732515428171776_nLes capsules d’Étienne récapitulant les deux dernières semaines

 

 


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91754391_10157170184494352_8301843020601360384_oMessage de la FNEEQ lors du premier mai

Bonjour à toutes et à tous,

En ce 1er mai, et au nom des membres élu-es, des salarié-es et des militant-es libéré-es de la FNEEQ, je vous souhaite une bonne Journée internationale des travailleuses et des travailleurs.

La défense de nos conditions de travail prend encore davantage d’importance en ces temps de pandémie et de déconfinement progressif, le gouvernement du Québec s’arrogeant beaucoup de pouvoir sans nécessairement être prêt à prendre les mesures nécessaires pour protéger tant ses propres employé-es que celles et ceux des entreprises privées. En ces temps difficiles, la solidarité est nécessaire plus que jamais : pour faire face à la crise et pour rappeler l’importance des services publics.

Rappelons que le 1er mai consiste à commémorer la mémoire des luttes de la classe ouvrière. La date du 1er mai vise à souligner le massacre du Haymarket, le 1er mai 1886, alors qu’un travailleur a trouvé la mort et une dizaine d’autres ont été blessés parce qu’ils étaient en grève pour exiger la journée de travail de 8 heures.

Bon 1er mai ! Solidarité !

BENOÎT LACOURSIÈRE

Secrétaire général et trésorier

FNEEQ-CSN


Pour-DVV-3DÉMOCRATIE SYNDICALE – QUELQUES DATES À RETENIR


par Chantal Pilon

Comme la mémoire est une faculté qui oublie, voici quelques dates qui ont eu un impact important sur nos pratiques pédagogiques et syndicales. Cela pourra être utile quand viendra le temps de faire des bilans.

11 mars  L’organisation mondiale de la santé déclare la pandémie.
12 mars  Québec interdit les rassemblements de plus de 250 personnes.
13 mars  Québec ferme les cégeps (garderies, écoles et universités aussi).
14 mars  Québec déclare l’état d’urgence sanitaire.
17 mars Le MEES transmet des directives concernant l’enseignement à distance.
20 mars  Québec interdit tout rassemblement (2 personnes ou plus), intérieur ou extérieur, et impose une distanciation minimale de 2 mètres.
23 mars Le Collège diffuse un premier protocole pour l’accès au collège à l’intention du personnel, et il annonce la reprise progressive des activités pédagogiques à partir du 30 mars.
24 mars La FNEEQ diffuse des principes devant guider la formation à distance.
27 mars Le Collège diffuse un protocole pour permettre aux étudiants de récupérer leur matériel scolaire.
30 mars Les enseignants reprennent progressivement les activités à distance. 
30 mars et 1er avril La FNEEQ et la CSN diffusent des documents d’orientation qui émettent plusieurs réserves quant à la tenue d’instances syndicales en ligne, et qui suggèrent de prolonger les mandats des personnes élues bénéficiant de libération. 
2 avril Le MEES indique les assouplissements qui seront apportés au règlement sur le régime des études collégiales (RREC) et demande aux établissements de ne plus permettre aux étudiants de récupérer leur matériel pédagogique.
4 avril De très nombreux enseignants ont repris leurs activités pédagogiques
11 avril Presque la totalité des enseignants ont repris leurs activités pédagogiques (abstraction faite des activités impossibles à réaliser à distance).
13 avril Le collège fixe le 13 avril comme échéance pour communiquer aux étudiants les modalités et les dates d’évaluation.
16 avril Le Collège établit une procédure exceptionnelle pour permettre à certains étudiants dont les besoins sont pressants, de venir, sur rendez-vous, récupérer leur matériel scolaire.
20 avril Le flottement concernant les mentions incomplet (INC) et équivalent (EQ) semble avoir trouver une certaine résolution.
22 avril  Le comité exécutif adopte une proposition prolongeant les mandats des membres élus aux divers comité pour la session d’automne 2020 à la suite d’une réunion en ligne à laquelle tous les membres ont été invités.
26 avril  Québec diffuse un arrêté ministériel légitimant les réunions virtuelles.

[Toutefois, les dispositions du Code du travail (art. 20.1, 20.2 et 20.3) concernant le vote secret pour l’approbation d’une convention collective, l’élection de membres à une fonction ou le déclenchement d’une grève, demeurent en vigueur.]

8 mai  La FNEEQ diffuse un guide pratique et un procédurier pour les réunions délibérantes

file1 (3)La Chronique de Yovan!

Par Yovan Morin, Prof de TSA

Plusieurs commerces sont de nouveau ouverts, les garderies et les écoles primaires se ranimeront dès lundi prochain – sauf dans la Communauté métropolitaine de Montréal et dans le coin de Joliette -, les personnes âgées en résidences et en CHSLD « non covidiens » ont droit à un peu plus de lousse, leurs proches aidants pourront recommencer à les visiter sous peu. On souhaite que tout se déroule comme il faut. Si l’on se fie à ce qui se passe en Europe, où le déconfinement suit son cours dans quelques pays depuis près d’une à trois semaines selon l’endroit, ça devrait être OK. Même l’Italie, le pays européen ayant le plus souffert à ce jour de la COVID-19, semble bien s’en sortir. Ayons confiance. C’est le temps de commencer, prudemment, selon les directives de la Santé publique, à reprendre progressivement nos habitudes de vie. Contrairement à ce que laisse entendre notre jovialiste ami milliardaire bronzé, un vaccin contre SARS-CoV-2 ne risque pas de voir le jour d’ici la fin de l’année 2020. Tous les experts infirment sa sortie faite dimanche dernier à ce sujet. Grâce à ma chronique #5, vous étiez vous-mêmes en mesure de savoir que notre iconoclaste ami était beaucoup trop enthousiaste… ou juste ignorant, voire électoraliste – il est en pleine campagne pour l’élection présidentielle de novembre 2020. Il faut donc s’armer de patience, mais aussi de courage, faire preuve de résilience et gérer de son mieux son quotidien en présence de ce désagréable virus.

Pour poursuivre la chronique de Yovan : Salut les déconfinés progressifs


20200412_130453Lecture proposée par Stéphane Chalifour

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«La formation de gauche met de l’avant un plan comportant des investissements de près d’un milliard par an sur 10 ans, mais avec des économies à la clé.

« On a besoin d’une vraie révolution, il faut tout réinventer, le modèle actuel est un échec total […], un gouffre financier », a affirmé le leader parlementaire de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, en entrevue téléphonique avec La Presse canadienne jeudi. Il évoque ainsi l’hécatombe actuelle dans les Centres d’hébergement et de soins de longue durée, au cœur de la crise du coronavirus : la grande majorité des morts au Québec sont dans les CHSLD.

Actuellement, seulement 15 % des dépenses en soins de longue durée sont consacrés aux soins à domicile, a-t-il indiqué, et QS propose de viser 60 % en 10 ans.»

Pour poursuivre cette suggestion de lecture : QS propose une révolution pour les ainéEs


Ma semaine en 4 ZOOM!

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Parce que… qui dit FNEEQ dit habituellement 5 à 7?
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Rencontre avec les collègues de Sciences nature et informatique
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Rencontre avec les collègues de la Formation générale et Sciences humaines
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Comme partout, rencontre disciplinaire

À venir la semaine prochaine :

  • 11 mai : Regroupement Cégep
  • 12 mai : CRT
  • 13 mai: D et AG négo en soirée
  • 14 mai : ACCDP
  • 15 mai : Regroupement Cégep