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Parce qu’entre deux rencontres ZOOM, il y a la vie.

CRT. Les ressources, l’incertitude et la COVID. La démocratie aussi.

Bonjour à tous,

Nous avons pris connaissance aujourd’hui d’un message d’un département adressé aux coordinations les invitant à exiger la tenue d’un conseil syndical afin « de nous donner les conditions les plus appropriées pour la session ou les sessions à venir ». Nous aimerions à ce sujet offrir quelques clarifications.

Nous savons que la répartition de tâche actuelle s’effectue dans un contexte particulier et peut même être appelée à changer en fonction d’éventuelles décisions du Ministère et de la Direction de la santé publique. Votre exécutif syndical ainsi que les membres élus au comité des relations du travail (CRT) travaillent afin de défendre les intérêts de tous les membres, et d’amener la partie patronale à faire preuve d’ouverture.

Comme plusieurs membres l’ont exprimé au cours de notre rencontre en ligne, nous croyons fondamental que les enseignants fassent partie des réflexions sur la rentrée de l’automne 2020. Votre exécutif syndical a donc demandé à la Direction générale de mettre en place une table de concertation à cet effet. Nous désirons ainsi être impliqués dans les décisions, et non consultés, dans l’urgence, après coup.

À Lionel-Groulx, nous avons toujours considéré que l’assemblée générale était le forum privilégié d’échange. À la suite du succès de notre réunion en ligne à laquelle se sont joints près de 90 enseignants, nous comptons tenir une nouvelle rencontre en respectant le calendrier des instances, par respect pour nos collègues qui ont des cours à livrer et des réunions départementales à tenir. Nous pourrons ainsi entendre le plus grand nombre de voix possible.

Quant à nos autres communications, nous privilégions les outils les plus largement utilisés : Colnet et notre groupe Facebook. Des éditions express du journal syndical De vive voix sont d’ailleurs publiées afin de vous garder au courant des nouveaux développements.

En terminant, nous offrons à l’ensemble des enseignants toute notre solidarité, et nous nous engageons à poursuivre notre mandat de représentation en donnant le meilleur de nous-mêmes.

Votre exécutif syndical.


Table de concertation, lettre envoyée à la direction le 27 avril 2020

Le 27 avril 2020

Michel Louis Beauchamp
Direction générale
Collège Lionel-Groulx

Objet : Table de concertation en prévision de la session d’automne 2020

Monsieur,

La crise associée au coronavirus COVID-19 a profondément transformé nos vies en cette session d’hiver 2020, autant sur le plan personnel que professionnel. Dans le réseau collégial, la reprise des activités pédagogiques à distance représente encore un défi important qui place dans un équilibre précaire le respect de la santé publique et la poursuite de la mission du collège.

Nous sommes conscients que cette reprise s’est faite sous le signe de l’incertitude pour tous, au regard de consignes ministérielles mouvantes, tardives et souvent contradictoires. L’ensemble de la communauté collégiale a mis l’épaule à la roue et s’acquitte de sa tâche admirablement dans les circonstances, mais comme dans toute improvisation, il subsiste des zones de friction.

Nous avons travaillé ensemble sur plusieurs dossiers et résolu certains problèmes, mais dans l’urgence il s’est avéré difficile pour le personnel d’avoir une vue d’ensemble des défis auxquels l’institution était confrontée. Nous avons trop souvent eu l’impression que la gestion de la crise se faisait en silo, au fur et à mesure que les dossiers se présentaient.

Bien que nous avons été en mesure de collaborer en cette période exceptionnelle, nous jugeons que la session d’automne 2020 demandera une réelle concertation des différents acteurs de l’institution, et ce, au plus haut niveau. C’est pourquoi nous vous invitons à créer une table de concertation institutionnelle rassemblant l’ensemble des directions pertinentes (études, relations humaines, finances, organisation scolaire, etc.) et des représentants des différents syndicats.

Le mandat de cette table, qui se réunirait dès le mois de mai 2020, pourrait être le suivant :

  • Identifier les scénarios de reprises possibles à l’automne 2020.
  • Identifier les problèmes à anticiper pour chacun des scénarios de reprise.
  • Communiquer et mettre en commun les besoins de l’ensemble des acteurs de l’institution.
  • Adopter une perspective large afin de rendre les travaux des instances (CÉ, CRT, etc.) plus fluides.

Nous espérons qu’un dialogue ouvert et régulier axé sur la résolution des problèmes permettra à notre institution d’affronter la session qui vient tous ensemble, unis dans la concertation.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos sentiments les plus distingués,

Aude Lacasse,                                                     Pierre Brousseau,

présidente du SEECLG                                        président du SPSCLG

c.c. :   Mme Danielle Coallier, M. Philippe Nasr, M. Alain Girard.
Mme Jane Rimpel, M. Jean-François Talbot.


30 avril 2020 : En regroupement Cégep aujourd’hui…proposition négo!

«Que le regroupement cégep mandate ses représentantes et ses représentants pour poursuivre la
négociation de la convention collective malgré le contexte de la crise sanitaire de la COVID-19.

Que ce mandat soit associé à la capacité de la FNEEQ de proposer aux syndicats des modalités de
consultation et de délibération crédibles dans les plus brefs délais.»

Adopté à la majorité.


thumbnailDe la suspension à la reprise de la négociation

Par Denis Paquin, en feu! 🙂

Suspendre ou reprendre la négociation? Nous avons, dans une instance syndicale de la FNEEQ, débattu de cette question en apparence simple pendant près de quatre heures. Nous avons ainsi renoué avec notre culture du débat, en évaluant les divers arguments. Au terme de cette rencontre, nous avons décidé de reprendre la négociation qui avait été suspendue dans le contexte actuel.

Maintenir notre rapport de force

La FNEEQ plaide, depuis le début de cette crise, avec force en faveur de la suspension de la négociation pour une période de 18 mois. Les autres fédérations de la CSN, avec lesquelles nous formons une alliance, se sont initialement ralliées à cette stratégie. Cette proposition a été présentée au gouvernement qui, pour sa part, campe sur sa position et pousse pour une prolongation des conventions collectives pour une durée de 3 ans.

La conjoncture économique, politique et syndicale amène toutefois la FNEEQ à revoir sa position initiale. Il n’est pas nécessaire d’insister ici. L’économie québécoise se détériore rapidement, alors que le gouvernement Legault est au sommet de sa popularité. Le contexte syndical est aussi mouvant.

Les autres fédérations de la CSN semblent vouloir reprendre la négociation ou, du moins, entendre les offres du gouvernement. Elles remettent ainsi en cause la stratégie initiale de la suspension en postulant, en simplifiant, qu’il vaut mieux renouveler les conventions collectives avant que les finances publiques ne soient en lambeaux.

Seule la FNEEQ défendait toujours la suspension pour les raisons évoquées dans mon article publié dans le précédent DVV. Il y avait ainsi un risque réel d’effritement ou même d’implosion de l’alliance des fédérations de la CSN. En maintenant sa position, la FNEEQ risquait d’être privée du rapport de force de cette alliance. Il faut souligner que les autres centrales syndicales (CSQ, FTQ…) veulent aussi négocier avec le gouvernement.

En somme, la FNEEQ risquait de se retrouver isolée. Il devenait risqué de défendre la suspension, alors qu’un changement de stratégie permet de maintenir notre rapport de force.

Maintenant, comment consulter?

La FNEEQ nous invite, depuis le début de la crise, à la plus grande prudence quant à la tenue d’assemblées syndicales à distance. Cette façon de fonctionner n’est pas compatible avec nos pratiques et nos statuts et règlements. 

Pouvons-nous, dans ce contexte, reprendre la négociation? Cette reprise est indissociable de l’enjeu de la démocratie syndicale et de notre capacité à prendre des décisions sur d’éventuelles offres patronales ou sur la priorisation de nos propres demandes. Devons-nous alors attendre de régler cette question avant de reprendre la négociation?

Dans un monde idéal, je répondrais par l’affirmative. Les autres fédérations de la CSN n’ont toutefois pas la même culture de consultation que la FNEEQ et veulent reprendre la négociation avec le gouvernement. La FNEEQ a toutefois adopté une autre proposition qui l’engage à réfléchir, parallèlement à la reprise de la négociation, aux moyens permettant de tenir légitimement des assemblés et de prendre des décisions.

Alliance, démocratie syndicale et stratégie de négociation. C’est le difficile calcul d’équilibrage auquel nous avons été confrontés aujourd’hui… 


NÉGO, EN DIRECT DE LA FNEEQ, EN FEU AUSSI 😉

Bonjour,

Nous tenons à vous faire part de changements dans la conjoncture politique liée à la négociation et dans l’orientation stratégique de la FNEEQ dans le contexte de la crise sanitaire de la COVID-19. Ces informations ont été présentées aux syndicats du regroupement cégep de la FNEEQ ce matin et ont amené le regroupement à adopter de nouvelles recommandations en lien avec la poursuite de la négociation.

Depuis le début des mesures de confinement à la mi-mars, les responsables de la négociation de la FNEEQ, de concert avec les autres fédérations des secteurs public et parapublic de la CSN, ont adopté une orientation à l’effet de demander au gouvernement une suspension des négociations assortie d’ajustements salariaux et de modalités de conditions de travail en lien avec la crise sanitaire. Cette suspension aurait été d’une durée maximale de 18 mois ou jusqu’à ce qu’une sortie de la crise offre des conditions propres à permettre une reprise de la négociation. Cette position en faveur d’une suspension avait été motivée pour donner la priorité à la crise et pour des raisons de démocratie syndicale et de difficulté de mobilisation dans un contexte de confinement.

Les derniers jours nous ont permis de constater un changement significatif de conjoncture. Non seulement le gouvernement est resté sourd à nos demandes répétées de suspension et continue, malgré le contexte de crise, à exercer une pression pour accélérer la négociation, mais une majorité d’organisations syndicales ont aussi décidé de s’inscrire dans cette logique. Cette volonté de négocier maintenant, malgré les conditions complexes de la crise notamment pour la démocratie syndicale, semble motivée par la prolongation de la crise, sa durée indéterminée et les perspectives économiques incertaines qui y sont associées.

C’est en tenant compte de cette conjoncture syndicale qui laissait la FNEEQ de plus en plus isolée dans sa position de défense d’une suspension de la négociation, y compris à la CSN, que le regroupement cégep a adopté aujourd’hui une recommandation à l’effet de « […] poursuivre la négociation de la convention collective malgré le contexte de la crise sanitaire de la COVID-19 ». Cela dit, la poursuite de la négociation ne saurait se faire sans trouver des moyens d’assurer la consultation des syndicats et des membres. C’est dans cette perspective que le regroupement a adjoint cette recommandation de reprise des négociations d’un mandat de « […] proposer aux syndicats des modalités de consultation et de délibération crédibles dans les plus brefs délais ». 

Dans ce nouveau contexte et à la suite des positions adoptées par le regroupement cégep aujourd’hui, il est clair que nous ferons tout en notre possible pour nous inscrire dans cette reprise de la négociation en relançant les échanges avec le gouvernement sur nos propres bases et dans la perspective de remettre au jeu les enjeux importants de la négociation pour les profs de cégep. La FNEEQ a réussi à faire preuve de leadership au sein de la CSN et du mouvement syndical en général depuis le début de la présente négociation. Nous continuerons à le faire malgré le contexte difficile qui s’offre à nous.

Solidairement, 

Yves de Repentigny, Vice-président, regroupement cégep

Julien Lapan, Délégué à la coordination du regroupement cégep


thumbnail (19)Comité des relations de travail (réunions 511, 512, 513 et 514 + un sous-comité tâche ad hoc)

Par Aude Lacasse, Présidente du SEECLG et présidente du CRT

Voici quelques informations provenant des dernières rencontres du CRT.

Suivi de la 511e réunion – réunion extraordinaire dans le cadre de la reprise en mode à distance

Lors de la 511e réunion du CRT, la partie syndicale a déposé un projet d’entente, inspiré du modèle fourni par la FNEEQ, à la partie patronale afin de baliser la poursuite de la session dans un mode d’enseignement à distance. La lecture du procès-verbal de cette réunion, que vous trouverez en cliquant ici, vous permettra notamment d’apprendre que des ajustements sont expérimentés par DECclic (qui héberge Moodle) afin d’améliorer la stabilité de la plateforme. Une communication du Collège sera envoyée aux enseignants lorsqu’une solution viable sera mise en place.

Lors de la 514e réunion, la partie patronale a confirmé que pour la formation continue, une rémunération sera octroyée pour l’adaptation du matériel pédagogique à la formation à distance (demande de rémunération lors de la 511e réunion). Pour chaque contrat, 20% des heures restant à donner au 13 mars seront payés au 1/260e du traitement annuel au prorata du nombre d’heures déterminées, ou à 50$ de l’heure pour les chargés de cours. Toutefois, pour les cours d’été, la direction attend une réponse du Ministère afin de savoir si elle pourra appliquer cette rémunération.

Ce que nous savons pour le moment sur les cours d’été :

  • Les étudiants ont été informés que les cours s’offriront seulement en enseignement à distance.
  • L’enseignant pourra choisir entre le mode synchrone ou asynchrone.
  • La Direction de la formation continue offrira un soutien pédagogique et technique aux enseignants.
  • Le nombre d’étudiants par groupe restera le même que l’an passé, soit le NEJ usuel pour chacun des cours d’été.
  • L’affichage a été prolongé au 1er mai (les cours débuteront le 15 juin).

Projet de répartition de la tâche 2020-2021

Le CRT s’est réuni à trois reprises pour discuter du projet de répartition 2020-2021.

Lors du premier CRT portant sur le projet de répartition de la tâche, nous avons appris que le Collège avait reçu 8% moins de demandes d’inscriptions au premier tour du SRAM que l’année précédente. Cette baisse a un impact particulièrement élevé pour les disciplines de la formation générale. Ainsi, c’est 355,84 ETC qui ont été distribués au volet 1 cette année comparativement à 367,32 l’année dernière à pareille date. Cette baisse d’inscriptions à Lionel-Groulx est plus élevée que celle de 3% observée actuellement dans le réseau. Baisse qui disons-le n’était pas prévue dans notre contexte démographique. Notons que lors de cette première rencontre sur la tâche, le projet déposé n’avait aucune ressource de répartie pour le volet 3, la colonne D ou les ressources EBP.

Deux semaines plus tard (car nous avons laissé à la partie patronale du temps afin de réfléchir à la distribution des ressources ci-haut mentionnées), un nouveau projet de répartition a été soumis à la partie syndicale. La partie patronale nous a alors expliqué que la répartition des ressources du volet 3 et de la colonne D avait été faite en tenant compte du contexte actuel et que seuls les projets absolument essentiels avaient reçu des ressources, et que la balance des ressources servirait à soutenir les enseignements lors de la reprise des cours à l’automne 2020. La partie patronale nous a donné en exemple certains cours de Santé animale et de Soins infirmiers qui ne pouvaient pas être complétés cette session-ci, et qui devront faire l’objet d’une mise à niveau intensive avant le début de la session d’automne. Évidemment, la partie syndicale a questionné cette approche et la hauteur de la réserve, surtout dans un contexte où la partie patronale n’était pas en mesure, à ce moment-là, de nous fournir des balises claires qui encadreraient l’attribution de ses ressources.

Ce mardi 28 avril, une dernière rencontre en lien avec la répartition de la tâche a eu lieu. Un projet complet, incluant la répartition des ressources pour les étudiant.e.s avec besoins particuliers (EBP), nous a été présenté. Il faut savoir que les équivalents temps complets (ETC), mis en banque lors de la première année et demie et répartis sur les années suivantes de la convention collective actuelle étaient épuisés pour 2020-2021 (la convention collective a pris fin le 30 mars). La partie patronale a donc octroyé les 3,7 ETC disponibles. La répartition des ressources EBP ne pouvant pas se faire selon les paramètres des années précédentes, puisque maintenant insuffisantes, la direction a décidé de les distribuer selon des balises alors inconnues. Voyant la forte réaction de la partie syndicale, la partie patronale s’est révisée et après quelques discussions, a ouvert un groupe de travail en sous-comité tâche ad hoc pour discuter et redistribuer les ressources EBP. Entre temps, par les deux parties ont convenu que les allocations seraient communiquées aux différents départements (sans les ressources EBP) afin que la réflexion sur la répartition de la tâche puisse débuter.

Rappelons que le projet d’allocation des ressources doit être élaboré et la répartition des cours doit être effectuée alors que le ministère maintient le calendrier des opérations (déclaration des mises en disponibilité par exemple), et ce, en dépit de la crise actuelle. Il s’agit donc d’une répartition des ressources basées sur un scénario de reprise dans les mêmes paramètres qu’une session normale. Toutefois, la direction est consciente que ce scénario est peu probable et que des ajustements seront nécessaires en fonction des directives qui seront émises par les autorités compétentes. Et bien sûr, la question du financement reste entière!

Une première rencontre du sous-comité sur la tâche a eu lieu ce matin (jeudi 30 avril). La direction a alors été en mesure de nous présenter ses balises. Une autre rencontre est prévue lundi prochain (4 mai) afin de discuter d’un nouveau projet de répartition des ressources EBP.

Tout comme pour le volet 3 et la colonne D, la direction a insisté sur le caractère exceptionnel de cette distribution des ressources EBP et des choix qui ont été faits. Ainsi, les projets bien établis ont été maintenus (pas nécessairement à la même hauteur de ETC que pour les années précédentes) et des ressources ont été attribuées aux disciplines de la formation générale afin de les soutenir pour l’accueil des nouveaux étudiants provenant du secondaire qui n’auront pas eu la chance de terminer leur dernière année de DEP. Par exemple, il sera impossible de classer les étudiants n’ayant pas fait les examens ministériels dans le bon niveau de cours selon les méthodes habituelles. La direction estime que des ressources seront nécessaires afin de soutenir les enseignements dans ce contexte.

Il apparaît évident que ce ne sont pas avec les ressources combinées du volet 3, de la colonne D et EBP que nous serons en mesure de soutenir l’enseignement à la session d’automne, peu importe la forme que prendra cette session. Plusieurs questions demeurent donc du côté syndical.

À cet effet, la partie syndicale a émis le souhait que la partie patronale déplore, tout comme elle, qu’au niveau national, il n’y ait pas eu une meilleure vision de la réalité du collégial et des études supérieures.

Pour toutes ces raisons,  il n’y a pas eu d’entente sur le projet de répartition 2020-2021.



thumbnail (18)Notation…  

(À noter (!) que ce texte fut écrit avant la transmission du communiqué de la direction des études. Si vous lisez bien, nous disons la même chose à travers des mots distincts!)

Par Judith Trudeau

Vous avez été nombreux à poser des questions sur la notation cette session-ci. Il y a des choses qui restent. La notation appartient au prof. Ainsi, lors de la Commission des études du 9 avril dernier, nous avons discuté des « ÉQuivalents» et des « INcomplets ». Nous avons, par le fait même, traité de la notation. Il n’y a pas à Lionel-Groulx de consignes demandant aux profs de se soumettre à la notation binaire comme au collège de l’Outaouais (45%-75%) qui se traduit par échec ou réussite ni comme au Vieux-Montréal (55%-85%) se traduisant aussi par échec ou réussite. Les notes octroyées aux étudiants relèvent de l’autonomie professionnelle.

Par le fait même, cette même autonomie professionnelle peut amener le prof à choisir une notation binaire s’il le juge adéquat pour sa situation. Rien n’empêche un prof de Lionel-Groulx de recourir à la notation binaire. Vous pourriez recourir à la notation par strates si elle vous sert davantage : 40%-50%-60%70%-80%-90%.

Retenez une chose : vous être les maîtres du jeu. Que vous utilisiez les notes traditionnelles si cela vous sied, la notation binaire si cela s’avère plus adéquat ou la notation par strates, dans tous les cas de figure vous devez être capable « d’expliquer » vos notes en cas de révision. Sachez aussi, à titre de rappel, que la cote R ne sera pas comptabilisée cette session-ci. Ainsi, toutes les notes se situant dans la fourchette 60% à 100% n’ont pas d’autres impacts pratiques que de traduire la réussite du cours. L’impact est pédagogique pour les étudiants qui peuvent y trouver une certaine reconnaissance de leur travail dans la note.

Sur ce…bonne correction et bonne…notation!


thumbnail (19)Compte rendu du C.A.

Par Aude Lacasse, présidente du SEECLG

Le mardi 28 avril, il y a eu un conseil d’administration en vidéoconférence Zoom. Au moment où je m’apprêtais à écrire un petit compte rendu de cette rencontre, ce texte a été publié dans le journal Nord Info. Cet article rapporte très bien les propos qui y ont été tenu, alors pourquoi dédoubler le travail? Bonne lecture!

P.S. Il est conseillé aux lecteurs qui ne croient pas au monde des licornes de faire une séance de relaxation avant et après la lecture de ce texte.

LE COLLÈGE LIONEL-GROULX S’ADAPTE À LA CRISE

Les cours ont repris de façon progressive

Article du Nord info, 30 avril 2020.michou-427x640

Depuis le 30 mars, le Collège Lionel-Groulx a pu reprendre du service en offrant ses cours de façon progressive aux étudiants inscrits à la session d’hiver 2020. Les cours sont donnés à distance, par vidéoconférence.

Les assouplissements annoncés par Québec au Règlement sur le régime des études collégiales (RREC) annoncés par le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, à la fin de mars, permettent en effet aux établissements du réseau collégial de déployer des moyens d’enseignement alternatifs, y compris pour les laboratoires et les stages, et d’adapter le calendrier scolaire ainsi que les modes d’évaluation.

«Je suis ému de voir autant de gens embarquer, autant les étudiants que les membres du personnel. Tout le monde est au travail. C’est extraordinaire !», a indiqué le directeur général du Collège Lionel-Groulx, Michel Louis Beauchamp, conscient que de légers ajustements devront être apportés ici et là afin d’optimiser l’utilisation de cette nouvelle forme de pédagogie.

«Tout n’est pas parfait, dit-il, mais depuis la fermeture de notre établissement, le 13 mars, que nous travaillons à préparer ce plan de formation à distance afin de permettre aux étudiants de compléter leur session malgré le contexte difficile dans lequel nous nous trouvons et les défis techniques et organisationnels que cela implique. Nos professionnels et gestionnaires étions donc prêts lorsque le ministre Roberge a annoncé les assouplissements au RREC.»

L’école de demain

Selon Michel Louis Beauchamp, une fois la crise terminée, les directions de cégeps n’auront autre choix que de trouver des façons d’adapter la pédagogie à cette nouvelle réalité post COVID-19.

«Nous sommes en train de créer l’école de demain. Il y aura de grands changements. Nous reviendrons un jour comme avant, mais il y aura des choses de changées de toute façon», dit M. Beauchamp qui ne s’attend pas à voir les établissements scolaires ouverts aux étudiants avant la session d’automne.

«Et si c’est le cas, a précisé le dg du Collège Lionel-Groulx, ce ne serait pas tous les étudiants qui auraient accès au collège, mais une proportion afin de respecter les consignes de distanciation sociale».

Un comité, sur lequel siègent les directions de cégeps, la Fédération des cégeps et le ministère de l’Éducation a d’ailleurs été mis sur pied afin de préparer un plan de relance advenant le cas où les étudiants seraient admis dans les bâtiments en août prochain.

«Je suis impressionné par la résilience, la bonne volonté et la détermination des étudiants qui veulent obtenir leur diplôme pour rentrer à l’université en septembre et par l’engagement et le professionnalisme des membres du personnel», a conclu Michel Louis Beauchamp.


thumbnail (18)«Nous étions prêts, ah oui? Où sont les profs Monsieur Beauchamp dans cet article? Qu’est-ce que l’école de demain? Aïe.»


BEN COUP DONC…HISTOIRE DE SE CHALLENGER…

TEXTE PARU CE MATIN DANS LE DEVOIR, de la main DU DG DE DAWSON…

«Or, voici que ces mêmes professeurs, en conformité avec le jugement professionnel qu’on leur a demandé d’exercer, nous signifient que certains cours de la présente session, peu nombreux il faut le dire, ne pourront se conclure à partir de la seule formation en ligne et qu’un minimum de présence physique sur les campus sera nécessaire afin de tenir des activités pratiques d’apprentissage en laboratoires ou en ateliers, et ce, dans le but de finaliser la formation et de préserver l’intégrité du diplôme.»

Pour s’inspirer des meilleures pratiques, lire le texte : Texte du DG de Dawson


Voici le compte-rendu de la dernière rencontre entre les représentants du ministère de l’Éducation, les représentants de la FNEEQ-CSN, ceux de la FEC-CSQ, les représentants étudiants et la Fédé des Cégeps. Les sujets: Notation, suivi des arrêtés ministériels, Formation Continue et Ressources pour l’automne.

2020-04-24 – Rapport rencontre avec le MEES


imageBas les masques

Texte paru dans le Devoir ce matin, Par Isabelle Pontbriand, professeure de littérature

À l’heure du déconfinement, au moment où on nous demande d’enfiler un masque pour le bien de la collectivité, nous disons à la classe politique : « Bas les masques ! »

La pandémie actuelle aura révélé sous une lumière crue, sans possibilité, cette fois-ci, de masquer la réalité, les failles du système de santé, le sous-financement des services publics, les conséquences catastrophiques des réformes « austéritaires », la précarité des travailleuses et des travailleurs de la santé, qui sont des anges gardiens depuis bien des années, mais dont on a trop longtemps coupé les ailes.

D’autres anges gardiens, dont on a bien peu parlé, se sont attelés à la tâche ces dernières semaines. Ces personnes n’étaient pas exposées au virus, mais elles ont travaillé et travaillent encore d’arrache-pied et avec les moyens du bord pour accompagner les jeunes et les adultes vers la fin d’une difficile session d’études dans la poursuite de leur formation professionnelle et citoyenne : le corps enseignant des cégeps et des universités. Sans oublier, bien sûr, les enseignantes et les enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire, qui continuent à soutenir leurs élèves et à accompagner les parents afin d’assurer la meilleure reprise scolaire possible.

Pour poursuivre la lecture de ce texte : Bas les masques


file1 (3)La chronique de Yovan

Par Yovan Morin, professeur en TSA

Le topo d’aujourd’hui sous-tend le large sujet de la vaccination. Il recoupe donc de la matière dont on a discuté en classe et qu’on a brièvement pratiquée en laboratoire sur vos chiens et vos chats avant la suspension temporaire de la session. Il touche à un dossier de première ligne en médecine vétérinaire; toujours d’actualité, comme c’est le cas en médecine humaine (particulièrement par les temps qui courent), souvent controversé et remis en question par certains (même à l’interne) sur des bases subjectives et irrationnelles. Attention, il pourrait être scientifiquement justifié de remettre en question un vaccin spécifique, par exemple s’il causait trop souvent des réactions adverses chez ses receveurs ou encore s’il semblait fréquemment ne pas être efficace pour les protéger (deux situations qui sont très rarement observées). Ce ne sont par contre pas des raisons pour rejeter du revers de la main tout le processus de l’immunisation vaccinale, d’être « anti-vaccins ». Les preuves scientifiques en sa faveur sont nombreuses et solides.

Pour lire le texte en entier : La chronique de Yovan no4


 Le 28 avril, il y a eu :

  • Comité des relations de travail (CRT)
  • Conseil d’Administration (CA)

Le 30 avril, il y a eu:

  • Regroupement Cécep par visio
  • Sous-comité tâches

Le 1er mai il y aura…

  • Regroupement Cégep par visio