*Vous trouverez en cliquant ici une version du DVV à déposer dans les salles départementales

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De gauche à droite, Aude Lacasse, présidente du SEECLG, Robin Dick, conseiller aux dossiers syndicaux, Étienne Gendron, conseiller aux dossiers syndicaux, (en haut, au centre) Chantal Pilon, secrétaire générale, Judith Trudeau, vice-présidente, Denis Paquin, trésorier et Claudia Chartier, adjointe à l’exécutif.

Notre pastiche de l’année se veut être un clin d’œil à la série : Black Mirror (personnages du haut).

Nous vous souhaitons à tous et toutes :  Bonne rentrée!

 

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Photo : Judith Trudeau

Bravo! au projet Les verdures Lionel présenté par le département TPHE-GTEA. Ce premier projet financé dans le cadre du «budget participatif du SEECLG» colorera notre année 2018-2019. Il consiste à établir une production de verdures en culture verticale à l’intérieur des murs du collège. Nous suivrons l’évolution de cette belle initiative!


La verticalité dans l’horizontalité,

Par Judith Trudeau, professeure en Science politique et porte-parole aux affaires externes pour le SEECLG 

Réponse d’une prof de secondaire à un commentaire insignifiant :

«Ah ouin, on sait ben, vous autres les profs avec vos deux mois de vacances…»

«Rectification : Ce n’est pas deux mois de vacances, c’est un mois de convalescence, deux semaines de vacances et deux semaines de préparation…»

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Je n’avais jamais entendu cette réplique savoureuse. Je tentais d’expliquer à des gens en dehors de l’enseignement qu’il me semblait long de «décrocher» du travail et de décanter la session. Terminer la session comme un citron pressé. Évidemment, l’enseignement n’est pas le seul secteur d’emploi où l’on est «pressé» par la machine, mais les chiffres nous semblent dérangeants et me questionnent sur ce métier et la société dans laquelle on vit. Quelque 40 congés de maladie ont été octroyés l’année passée au collège Lionel-Groulx. 6 nouveaux congés dans un seul département avant la rentrée. Anxiété, surmenage, dépression sont la plupart des maux pour lesquels les profs tombent au combat.

Pour poursuivre la lecture de cet article : Une société malade de gestion, résumé


Atelier sur le plagiat, retour

Par Étienne Gendron, professeur en Histoire et conseiller aux affaires syndicales

À la suite du dîner d’accueil du 16 août 2018 se tenait une formation liée au respect de la propriété intellectuelle au collège. Celle-ci mettait particulièrement l’accent sur la prévention du plagiat chez les étudiants et la présentation d’outils de référence orientés vers cet objectif. Environ une trentaine d’enseignants et de membres du personnel ont assisté à l’événement.

Pour poursuivre la lecture de cet article : Atelier sur le plagiat


Guide des cours complémentaires, la suite

Nous vous rappelons que lors de la prochaine Assemblée générale du 26 septembre prochain, notre premier point à l’ordre du jour sera le Guide des cours complémentaires. Afin de préparer les interventions, je re-soumets le guide ici.

Guide de gestion des cours complémentaires


Une élection charnière

Article paru dans le Devoir, Idées, 20 août 2018

Par Robert Bernier, professeur en Physique

Je suis un simple citoyen qui veut voir dans la campagne électorale qui s’amorce une occasion de relancer le Québec sur une bonne voie. Trois grands enjeux : un tournant essentiel pour la protection de l’environnement, une attitude résolue à l’endroit de la criminalité fiscale et un apaisement de la question identitaire. Trois enjeux de l’issue desquels dépendent nombre d’autres.

Pour poursuivre la lecture de cet article : Une élection charnière

Monsieur Bernier a également participé à un comité électoral citoyen dimanche dernier, à Radio-Canada que vous pouvez entendre ici : Un désir de changement, mais lequel?


 Pourquoi voter?

Par Fabien Torres et Robin Dick, deux professeurs candidats dans Groulx. Ces textes ont été écrits à l’intention des étudiantEs. Voici une première rencontre avec leurs idées.

Pourquoi voter ?

Fabien Torres
Fabien Torres

Par Fabien Torres, professeur de sociologie et candidat pour Québec solidaire dans Groulx

Chères étudiantes, chers étudiants,

C’est avec émotion que je rédige cette lettre. Je suis habitué de m’adresser à vous comme enseignant de sociologie mais cette-fois ci, c’est également comme candidat.

L’engagement

Cela fait maintenant 12 ans que je vis au Québec et je ne vous cache pas que le nombre d’implications inscrites sur mon CV sont nombreuses. J’ai travaillé – et continue à le faire – en alphabétisation, en économie sociale, en justice réparatrice, syndicalement, en environnement et au Collège, j’ai la fierté d’avoir initié le projet exigeant de simulation des Nations Unies de niveau universitaire. Je lis quotidiennement des journaux, je m’intéresse à la politique et je fais l’analyse depuis longtemps qu’on ne peut pas changer les choses uniquement par nos gestes individuels mais en changeant les structures, les institutions. C’est donc simplement dans la continuité de mes engagements que j’en suis arrivé là. Et le fait d’avoir toujours aimé relever des nouveaux défis. Et je souhaite me dire que j’aurai fait tout ce que j’aurai pu au cours de ma vie pour défendre une société plus juste et plus égalitaire. Selon un rapport des Nations Unies, « Le monde est plus inégalitaire aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été depuis la Seconde Guerre mondiale ». Si on ajoute ce constat à la crise écologique, nous pouvons estimer que nous sommes à une période très particulière de notre espèce : celle où notre mode de vie et notre système basé sur une croissance infinie menacent les chances de survie du vivant sur la planète, qu’il soit animal, végétal ou humain.

Qui sont les utopistes ?

Ce monde n’est pas destiné à rester comme il est. Dans toutes les situations d’accident ou d’évènements imprévus, l’humain démontre qu’il est capable d’imagination et de solidarité absolument incroyable. On dit souvent que celles et ceux qui veulent du vrai changement sont des utopistes. J’estime que c’est celles et ceux qui pensent qu’on peut continuer comme cela qui le sont.

L’engagement politique des jeunes adultes est aujourd’hui multiple et diversifié. Lorsque l’on pense au printemps étudiant de 2012, au mouvement #BlackLivesMatter aux États-Unis, au mouvement NuiDebout en France mais aussi à la forte implication des jeunes dans le mouvement démocrate suscité par Bernie Sanders aux États-Unis ou aux résultats électoraux de Barack Obama et de Justin Trudeau, on comprend que les jeunes sont capables de prendre la rue lorsque c’est nécessaire mais aussi d’influencer considérablement les résultats électoraux. À ces élections, pour la première fois depuis 50 ans, les jeunes et la génération X auront plus de poids que les baby-boomers aux urnes. C’est une occasion unique de former un gouvernement qui vous ressemble.

Voici donc un appel à vous informer, à lire, à écouter des débats, à vous impliquer dans n’importe quel parti politique, à penser à la manière dont vos études et votre futur travail pourront aider notre monde et non le détruire plus. Et à voter le 1er octobre, pour orienter la société vers votre idéal.


Pourquoi voter?

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Par Robin Dick, professeur d’Anglais et candidat pour le parti vert dans Groulx

 Un grand-père qui s’inquiète

J’ai été prof toute ma vie—une épopée merveilleuse de plus de 30 ans! Maintenant que j’arrive vers la fin de ma carrière et que mes étudiants et mes enfants deviennent des adultes et parents à leur tour, je me pose de sérieuses questions sur leur avenir et sur le monde dans lequel ils vivront. Tout compte fait, je dois admettre que ma génération a été pas mal myope, égoïste et naïve. On s’est payé un rêve de consommation illimitée et irresponsable. Et ensemble, nous commençons à en récolter quelques fruits amers.

Pourquoi on ne parle pas des vrais problèmes ?

On entend tous les jours des nouvelles inquiétantes sur l’effet des changements climatiques, sur l’impossibilité de nous débarrasser des montagnes de déchets qu’on génère, sur l’écart énorme et grandissant entre les plus riches et les plus pauvres, pour ne nommer que ces problèmes-là. On s’attendrait à ce que nos politiciens fassent de ces préoccupations légitimes et urgentes une vraie priorité. Mais les politiciens nous déçoivent si souvent, préférant se chicaner entre eux et à offrir des ajustements mineurs au statu quo. Il y a de quoi devenir cynique, car on sait de plus en plus clairement que le statu quo nous conduit au bord du gouffre. Si j’étais jeune et n’avais pas d’enfant, peut-être que je me complairais dans le cynisme comme tant d’autres. Mais comme grand-père, je ne peux pas.

Voter : notre seule chance

Alors, faut-il voter ? En fait, on n’a pas de choix si on veut amortir le choc d’un avenir imprévisible, probablement bien différent de ce que ma génération a connu. On ne peut pas sauver l’environnement tout seul comme on ne peut pas créer une société plus juste tout seul. Mettre en place des règles plus justes, bâtir des projets qui respectent mieux l’harmonie naturelle, bien intégrer de nouveaux arrivants, ça ne peut se faire qu’en groupe. Notre seule chance, c’est de soutenir et de voter pour des partis et des mouvements qui portent nos valeurs et qui offrent de vraies solutions aux défis qui se présentent.  Et si ces partis-là n’existent pas encore, il faudra les inventer.

L’espoir

Il paraît que mes gènes sont assez bons et que je pourrais vivre encore longtemps. J’ai donc encore l’espoir de laisser en héritage un monde où même si les défis resteront colossaux, on misera davantage sur l’humain que sur le matériel. Comme le dit si bien le sociologue Vincent de Gaulejac : « le lien importe sur le bien ».


Élections 2018, ce qu’en dit la Fédération des Cégeps


 

39741869_1798276866933175_169008071199162368_nConférence sur le Bien Commun


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Dîner de la rentrée, 16 août 2018.

Dates importantes:

  • 3 septembre : Fête du travail, journée fériée
  • 6 septembre : Commission des études
  • 6 septembre : Premier 5 à 7 syndical organisé par le département de Technique de la documentation
  • 12 septembre : Réunion départementale
  • 13 et 14 septembre : Regroupement Cégep à Joliette
  • 18 septembre : Conseil d’administration
  • 19 septembre : Débat midi avec les candidats de Groulx
  • 19 septembre : Table ronde sur le Bien commun (Cégep de St-Jérôme)
  • 25 septembre : Comité des relations de travail
  • 26 septembre : Assemblée générale