*Vous trouverez en cliquant ici une version du DVV à déposer dans les salles départementales

En attendant la cabane à sucre, les ÉGES, Pâques et le beau temps, les langues se délient et livrent témoignages et essais. Joie que d’avoir un De vive voix de mars si riche en paroles diverses. Vous y retrouverez un «Comme si vous y étiez…à la CÉ» par Robin Dick, des nouvelles du comité de perfectionnement et de celui sur la diversité, une rencontre Est-Ouest comme à la belle époque des Khrouchtchev-Kennedy (!), et de l’inspiration en provenance de la FNEEQ.
Bonne lecture,
Judith Trudeau, responsable à l’information pour le SEECLG
Une phrase entendue par Michel Louis Beauchamp
«Oui, la salle stratégique changera de nom!»
Du travail en perspective pour le comité de toponymie…
La 192e réunion de la commission des études.
Par Robin Dick, professeur d’anglais et responsable aux dossiers syndicaux
C’est drôle comment un ordre du jour squelettique se traduit bien souvent en réunion de trois heures. Et ce fut le cas encore une fois à notre rencontre du 28 février dernier. On se demandait, Denis et moi, pourquoi on n’avait pas profité de l’occasion pour ajouter un des sujets de discussion que nous avons proposé au DÉ mais c’était probablement pour le mieux. Les membres de la commission aiment bien examiner les points de tous les angles, et les petits ajouts que nous avons proposés, l’enregistrement des cours par les élèves et les images fournies par Amazon au moteur de recherche Koha, nous ont donné l’occasion de le faire de nouveau.
Pour lire la suite de cet article: La 192e réunion de la commission des études, par Robin Dick
Comité de perfectionnement,
par Denis Paquin, professeur d’économie et trésorier du SEECLG
Vous avez jusqu’au 20 mai 2018 pour déposer vos demandes de perfectionnement. Le remboursement maximal est de 500$. En fonction des surplus, ce montant pourrait être bonifié jusqu’à 700$.
D’un comité contre la discrimination à celui pour la promotion des droits et de la différence,
par Étienne Gendron, professeur d’histoire
Le mouvement syndical est épris de justice, d’équité et de respect. Il est aussi un mouvement combatif, capable de livrer au nom de ses principes des luttes nécessaires et difficiles. La discrimination, le mépris, le rejet de la différence nous interpellent en tant que travailleurs, syndicalistes et citoyens. Cependant, ces combats doivent s’effectuer non seulement avec détermination, mais également avec ouverture, compassion et empathie. C’est dans cette optique que l’actuel Comité de lutte contre la discrimination a décidé de faire peau neuve et d’adopter un nouveau nom : le Comité pour la promotion des droits et de la diversité.
Notre mandat est double. D’une part, faire preuve d’une attitude plus proactive en mettant en branle différentes campagnes de promotion de la diversité et de sensibilisation, que ce soit sous la forme de causeries, d’affiches ou d’ateliers d’information. Nous croyons fermement que c’est à travers une ouverture graduelle à de multiples perspectives que la tolérance, voire l’acceptation de l’Autre (quel qu’il soit) peut se développer, prémisse obligatoire à la disparition graduelle de tous propos ou gestes discriminatoires dans notre collège.
D’autre part, nous désirons créer un front commun réunissant l’ensemble des acteurs de notre établissement. Le SEECLG est particulièrement sensible aux questions d’équité, mais il n’est pas seul à s’y intéresser. Les syndicats des personnels de soutien et des professionnels du collège, l’association étudiante, la Vie étudiante et la Direction des ressources humaines sont eux aussi interpellés par ces enjeux. En leur tendant la main, notre comité espère dégager une vision commune de la promotion des droits et de la diversité, capable de nous orienter vers des actions concertées et cohérentes.
Ainsi, c’est sur ces bases que le Comité pour la promotion des droits et de la diversité désire renouveler son mandat, afin de faire du Collège Lionel-Groulx un lieu de solidarité, de respect et d’ouverture, à l’image des valeurs portées par notre syndicat.
Entretien avec Julie Laganière, professeure en Techniques Administratives
par Judith Trudeau, professeure de sciences politiques et responsable à l’information pour le SEECLG
Good bye Lénine…C’est tout ce que j’ai en tête. Ce magnifique film allemand de Wolfgang Becker datant de 2003. L’ambiance des deux mondes de la guerre froide. Deux systèmes de valeurs. Au Kafé étudiant, en ce 14 mars 2018, existait une scène comme si le mur n’était jamais tombé: Julie Laganière, professeure de techniques administratives répondant aux questions de Judith Trudeau, professeure de science politique. L’une à l’ouest, l’autre à l’est. Toutes deux cherchant les repères. Un seul moyen de rencontre : le dialogue.
Pour poursuivre cet article: Good bye Lénine
Le discours contre la marchandisation et les programmes techniques
par Chantal Pilon, professeure en bureautique et secrétaire générale pour le SEECLG
Le discours contre la marchandisation de l’éducation ne se sert pas à toutes les sauces même si notre vigilance et nos revendications se justifient et s’imposent sur plusieurs plans :
- Il faut protéger l’indépendance des chercheurs et réclamer un financement adéquat de la recherche fondamentale… dans tous les domaines!
- Il faut valoriser la culture, les arts.
- Il faut valoriser les métiers manuels.
- Il faut protéger les libertés individuelles, la liberté de parole.
- Il faut défendre la diversité, la dignité humaine.
- Il faut préserver la formation générale au secondaire et au collégial.
Pour poursuivre cet article: Marchandisation_Programme-Techniques_CP

«À l’école des pêches et de l’aquaculture du Québec (ÉPAQ), on ne s’empêtre pas avec le quorum, on est 18 profs à part moi. Je sais qui n’est pas à l’AG et souvent pourquoi. » Extrait d’une conversation avec Colin Henderson, professeur d’anglais à Grande-Rivière (rattaché au Cégep Gaspésie les Îles.)
Lettre de la FNEEQ en lien avec la demande de moratoire pour la refonte du programme de science de la nature
En réaction à la consultation du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur sur la refonte du programme de Sciences de la nature, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) réclame un moratoire sur le processus de révision dans les collèges. Ce délai permettrait de poursuivre les analyses et les discussions afin de se positionner collectivement avec tous les acteurs impliqués sur la nouvelle structure du programme afin de préserver le caractère national du DEC.
Pour la FNEEQ-CSN, les modifications à l’étude sont majeures et pourraient ouvrir la porte à une grande variation des cursus d’un collège à l’autre, voire d’un étudiant à l’autre dans un même établissement. «Cette variation est extrêmement préoccupante et ces parcours à la carte pourraient limiter les choix de programmes d’études universitaires des étudiantes et des étudiants», affirme Nicole Lefebvre, vice-présidente et responsable du regroupement cégep de la FNEEQ-CSN.
«Les changements proposés sont si importants que nous ne pouvons pas faire l’économie d’un réel travail d’analyse en profondeur. L’approche par compétence qui est mise de l’avant se pose très différemment dans un programme préuniversitaire et dans un programme technique», précise-t-elle.
La FNEEQ propose donc aux comités de programme de Sciences de la nature locaux de faire conjointement les analyses nécessaires à leur pleine participation à la consultation organisée par le ministère. «Il n’est pas possible de réaliser tous ces travaux avant la date d’échéance du 27 avril prochain fixée par le ministère, d’où l’importance d’un moratoire», conclut madame Lefebvre.
Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 39 établissements privés et 13 syndicats d’université. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. La fédération est l’une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux.
Pour de plus amples renseignements sur la FNEEQ-CSN, visitez http://fneeq.qc.ca et suivez-nous sur Facebook et Twitter.
Perspectives 2018-2021, extrait du rapport d’évaluation produit par la FNEEQ.
Perspectives pour le prochain mandat
États généraux de l’enseignement supérieur (ÉGES) version Lionel-Groulx.
Vous êtes invité.es à une activité régionale dans les Laurentides pour discuter éducation en vue du 2e rendez-vous des ÉGES |
Étudiant.e.s, professeur.e.s, professionnel.les, amoureuses et amoureux de l’éducation |
Premier rendez-vous régional
OÙ? Au Collège Lionel-Groulx (Salle stratégique, L-203)
QUAND? Jeudi 22 mars, de 18h à 21h
QUOI? Après un bref résumé des premiers ÉGES, les membres inscrits, répartis en différents groupes de travail, seront invités à se regrouper autour de thèmes porteurs : mal financement de l’éducation, marchandisation, gouvernance, précarité afin de formuler des pistes de solutions ou d’actions qui prendront la forme de propositions qui seront reprises lors d’une seconde rencontre.
Second rendez-vous régional
OÙ? Au Cégep de Saint-Jérôme
QUAND? Jeudi 29 mars, de 18h à 21h
QUOI? Cette seconde rencontre permettra de présenter les propositions issues de la première rencontre, de les discuter, voire de les amender, afin de voter les propositions finales qui seront portées au 2e rendez-vous des ÉGES, rendez-vous qui se tiendra du 3 au 5 mai prochain à Montréal.
Visitez notre page Facebook : Activité régionale des Laurentides en vue des ÉGES et le site des ÉGES
À venir:
- 21 mars: Assemblée générale
- 22 mars : ÉGES, activité régionale partie 1, Salle Stratégique, 18h-21h.
- 29 mars: ÉGES, activité régionale partie 2, Cégep de St-Jérôme, 18h-21h.
- 29-30 mars: journées fériées, Pâques
- 3 avril: CRT
- 4 avril: Comité de programme
- 5 avril: CÉ
- 11 avril: Assemblée Générale
- 12-13 avril: Regroupement Cégep
- 17 avril: CRT
- 18 avril: Réunion de département
- 19 avril: ACCDP