
Bonne session hiver 2021
Bilan de l’automne et voeux pour 2021
Par Christiane Carrère, professeure en anthropologie
À qui de droit,
Je veux débuter en vous souhaitant une Bonne année 2021. On se la souhaite tous un peu meilleure, beaucoup moins chaotique et beaucoup plus douce que 2020.
En fait, je ne vous la souhaite que maintenant car c’est ma première journée de vrai repos (sauf le 24 décembre) depuis le mois d’octobre et j’ai pu, enfin finir par remettre mes notes le 3 janvier et en ai discuté hier avec des étudiant-e-s.

Tout d’abord, je voulais vous dire que si je vous écris, c’est que j’ai de l’espoir, l’espoir que cette douceur soit aussi prodiguée aux profs qui se désâment pour faire la job dans un contexte tellement difficile. Un contexte où certaines vérifications, qu’on nous demande par ailleurs, sont carrément impossibles, un contexte où tout est plus ardu et complexe qu’en temps normal. C’est vrai pour tous, et c’est aussi vrai pour nous.
Je tenais à dire avant tout, que je suis encore sous le choc de l’étonnement de quand J’ai rencontré un membre de la direction, alors que j’allais chercher un livre à la bibliothèque du collège. Qui m’a alors dit que rien n’était très différent concernant les abandons et l’admission à ce moment-là. Je me souviens de mon étonnement.
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Suggestions pour la session qui vient, cliquez ici
Avec la participation des représentants syndicaux de St-Jean, Sherbrooke, Maisonneuve, La Pocatière, Lionel-Groulx, Montmorency et Édouard-Montpetit. Bon visionnement!
Caméras ouvertes, déclaration commune
13 janvier 2021
«À la lumière de l’expérience vécue depuis le début de la pandémie, les parties signataires constatent plusieurs difficultés associées à l’enseignement en non-présentiel. Parmi celles-ci, le fait d’offrir des activités pédagogiques alors que les caméras sont désactivées constitue un enjeu affectant l’expérience de formation, pour les personnes enseignantes et étudiantes. Dans ce contexte, il nous apparaît important de demander d’une même voix à toutes les utilisatrices et à tous les utilisateurs des plateformes de maintenir leur caméra ouverte durant les cours.
Ce principe du maintien de la caméra en fonction comporte toutefois certaines exceptions qu’il est important de reconnaître, soit lorsque des problèmes associés à la connexion Internet rendent l’usage de la caméra difficile, voire impossible, ou si des enjeux de respect de la vie privée se présentent.
Dans de tels cas, les étudiantes et les étudiants sont invités à utiliser les espaces sécuritaires, calmes et propices à la concentration ainsi qu’à l’étude rendus disponibles dans leur cégep, et ce, dans le respect des règles sanitaires. Les étudiantes et les étudiants peuvent aussi communiquer avec le personnel enseignant afin de trouver une solution qui tient compte de leur situation particulière, tout en favorisant une expérience positive pour l’ensemble des groupes concernés.
Caroline Quesnel Présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec
Lucie Piché Présidente de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep
Noémie Veilleux Présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec
Bernard Tremblay Président-directeur général de la Fédération des cégeps
Volet sur la négo
Des négociations qui bloquent à la table centrale
par Denis Paquin

Notre convention collective est échue depuis le 1er avril 2020. Déjà près de 10 mois sans un nouveau contrat de travail! Après l’annonce d’une conclusion imminente en juin dernier, puis à nouveau en décembre, je n’ose plus me prononcer sur la fin de cette négociation qui s’éternise… Nous devrons visiblement accroitre nos moyens de pression au cours des prochains mois afin d’obtenir un renouvellement satisfaisant de notre convention. Je vous propose, par ce texte, de dresser un état de la situation et d’amorcer une réflexion sur la suite de cette négociation, disons-le, atypique.
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La grève… en temps de pandémie?
Par Judith Trudeau

L’enseignement en temps de pandémie n’est pas une sinécure. Défendre nos conditions de travail alors que les rassemblements se font sous le poush poush du purell et des masques de procédure n’est pas une mince affaire non plus. Pour ceux et celles qui voulaient relever de nouveaux défis, disons que nous sommes choyé.es!
Pourquoi sommes-nous à l’étape où il faut nous poser cette question? Parce que les négociations piétinent. (…)
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Texte sur l’EUF

«Une directive ministérielle suspendant exceptionnellement, en raison de la pandémie, l’exigence de réussir l’Épreuve uniforme de français pour obtenir un diplôme d’études collégiales sème de vives inquiétudes chez les profs de cégep. Pour plusieurs d’entre eux, cette nouvelle directive, qui suggère que l’épreuve n’est plus obligatoire pour quiconque y a échoué depuis que sa réussite a été rendue nécessaire à l’obtention du diplôme en 1998, vient dévaluer les efforts de tous les étudiants qui l’ont réussie et laisse présager, à terme, son abandon.»
Pour poursuivre la lecture de ce texte : 22 ans d’épreuve uniforme de français risquent d’être jetés à l’eau
Il est à noter que lors du regroupement des 14 et 15 janvier dernier, celui-ci (y compris vos représentants de Lionel-Groulx, Denis Paquin et Judith Trudeau) a voté une motion de blâme au ministère pour le cafouillage autour de l’EUF de l’automne dernier.
Report demandé pour Mathématique

À quoi ça sert un syndicat? (prenez le temps de visionner…c’est beau!)
Sondage performa…
Voici ce que le camarade Camille Dubuc, président du syndicat des enseigants de Granby écrivait à ses membres :

Bonjour à vous toutes et à vous tous,
Vous avez reçu par courriel une invitation à compléter un sondage sur les besoins de formation des enseignant.e.s. Plusieurs exécutifs syndicaux sont frileux à l’idée de ce sondage. On le sait depuis le premier dépôt patronal, la formation sera un enjeu au cours des présentes négociations. Les employeurs veulent avoir un contrôle sur la formation offerte aux enseignant.e.s, contrôle sur le contenu et sur la participation. L’offre de Performa ne nous semble pas être un hasard. On comprend que dans la situation actuelle, le besoin de formation est très grand et qu’il est tentant de répondre au sondage. Mais il faut se rappeler que le budget de formation, gain fait au cours des négociations passées, appartient aux enseignant.e.s et que ce sont ces derniers et ces dernières qui sont en mesure de bien identifier leur besoin de formation. Nous n’avons pas encore de mot d’ordre de la FNEEQ concernant ce sondage. Mais je trouvais important de vous rappeler les enjeux entourant la formation et perfectionnement. Ils touchent principalement notre autonomie professionnelle. Ici au Cégep, nous avons notre programme de développement professionnel qui devrait nous guider dans un choix de formation et de perfectionnement. Ce programme est basé sur l’autoévaluation par l’enseignant.e de son cheminement. Ce programme se voulait une réponse à la demande d’évaluation des enseignant.e.s de la part de la direction des études. Peut-être que c’est simplement une crainte non fondée de notre part. Je voulais vous mettre au courant d’un des enjeux de la présente négociation.
Bravo à Fabien Torres, professeur de sociologie pour ce texte paru dans le Devoir ce week-end!

Depuis le confinement du printemps passé, nous avons vu se déployer une créativité sans limites afin de poursuivre différentes activités professionnelles et ludiques en ligne. Des musées aux concerts, des lieux de culte aux voyages, des cours éducatifs ou de yoga aux tâches professionnelles, sans oublier les 5 à 7 virtuels, on aurait pu avoir l’impression que tout pouvait désormais se vivre dans le confort de sa maison. Après plusieurs soupers virtuels, de très belles retransmissions de concerts de l’Orchestre Métropolitain ou plusieurs jours ou semaines de travail en ligne, on se rendait bien compte petit à petit que quelque chose commençait à manquer. Selon le sociologue et philosophe Hartmut Rosa, ce qui nous manque n’est autre que ce qu’il nomme la résonance, phénomène qu’il est bien difficile de recréer sur des écrans.
Pour poursuivre la lecture de ce texte : La vie en ligne ou la perte de résonance
Suggestions de lecture
Par Stéphane Chalifour, professeur de sociologie
- CYR, Marc-André, «Fragilité blanche et pâle analyse», Ricochet, novembre 2020 :
2. VALENTIN, Pierre, «Le décolonialisame est la maladie sénile de la gauche intellectuelle contemporaine, entretien avec Pierre-André Taguieff», Le figaro, 10 novembre 2020 :
Juste pour vous dire que nous avons un appui de taille dans nos négo:

À venir :
25 janvier : Début des cours de la session hiver 2021
27 janvier à partir de midi : Assemblée générale
28 janvier : Commission des études (CÉ)
28 janvier : Rencontre de CCSPP (comité de coordination des services publics et parapublics)
29 janvier: Regroupement Cégep
2 février : Comité des relations de travail (CRT)
Très juste, Christiane!
Mes sentiments, exactement. Avec autant d’espoir sarcastique!
Malheureusement, nous nous retrouvons encore et toujours dans l’après coup, à espérer que le passé change!
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